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[06/12/2007 17:13:44] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a encore avancé jeudi, l’indice CAC 40 gagnant 0,26% pour tenter de rejoindre les 5.700 points, alors que la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu inchangé son principal taux directeur à 4%, sans surprise pour le marché. L’indice parisien a progressé de 14,69 points à 5.673,76 points, dans un volume d’échanges de 6,26 milliards d’euros, et au lendemain d’une séance d’euphorie (+2,02%). Londres a terminé en baisse de 0,13%, Francfort de 0,05% et l’Eurostoxx 50 en hausse de 0,14%. La tendance a été indécise, après une ouverture en hausse (+0,42%), de forts gains à la mi-journée (jusqu’à +1,07%), un plongeon en début d’après-midi lorsque s’est exprimé le président de la BCE Jean-Claude Trichet (jusqu’à -0,55%), avant d’osciller entre hausse et baisse, puis de finir dans le vert. Les marchés n’ont pas été aidés par ce discours de M. Trichet, qui a davantage insisté sur les risques inflationnistes à moyen terme que sur les incertitudes pesant sur la croissance. “Le ton est peut-être même plus ferme que le mois précédent”, a estimé Sylvain Broyer, économiste chez Ixis-CIB. Le président de la BCE a souligné “qu’il n’y avait que deux décisions possibles aujourd’hui, remonter les taux ou les maintenir au même niveau. Certains membres (du conseil de politique monétaire de la BCE), apparemment, étaient en faveur d’une hausse des taux”, a rapporté Mathieu Verougstraete, économiste chez ING. Plus tôt dans la journée, la Banque d’Angleterre (BoE) avait abaissé son taux d’intérêt directeur pour la première fois depuis plus de deux ans, d’un quart de point, à 5,50%. Mais la Bourse de Londres n’en a pas particulièrement profité. A Paris, le marché, semblant vouloir finir l’année en hausse après avoir touché un point bas, sous les 5.400 points le 21 novembre, est actuellement tiré par l’achat de valeurs malmenées. “Depuis la crise des +subprime+, il y a beaucoup d’actions qui affichent des baisses importantes. Je pense qu’il y a beaucoup de cours vraiment attractifs qui font que les chasses aux bonnes affaires se déclenchent très vite après les baisses du marché”, a commenté Eric Bleines, gérant de portefeuille chez CCR Actions, interrogé par l’AFP. “Les titres financiers sont en particulier très bon marché, avec souvent des valeurs boursières à peine supérieures à la valeur des actifs de l’établissement. Les cours d’actuels de BNP Paribas, Crédit Agricole ou Société Générale sont vraiment attractifs”, a-t-il ajouté. BNP Paribas (+1,54% à 76,91 euros), Société Générale (+2,72% à 105,24 euros) et Crédit Agricole (+1,19% à 23,85 euros) ont confirmé le rebond des valeurs financières. Air France-KLM (+2,67% à 23,88 euros) a profité de l’annonce faite par Lufthansa de ne pas déposer d’offre pour la reprise d’Alitalia, mise en vente par l’Etat italien, pour laquelle elle se retrouve favorite face à la compagnie italienne Air One. France Télécom (-4,09% à 24,64 euros) a été sanctionné, après les 1,61% cédés mercredi, sa journée investisseurs ayant laissé une impression mitigée parmi les analystes. Bureau Veritas (+1,16% à 39,20 euros) a été aidé par les commentaires positifs de BNP Paribas, Société Générale, UBS, Deutsche Bank et Natixis, qui ont commencé le suivi du titre six semaines après son introduction au cours de 37,75 euros. La nouvelle action Icade EGMP (+0,82% à 103,80 euros) n’a que légèrement progressé malgré les avantages attendus de la fusion de ses cinq foncières. NRJ Group (-4,15% à 7,62 euros) a poursuivi la longue descente qui a divisé son cours par près de trois en deux ans, après une note d’analyse où le courtier CA Cheuvreux s’est montré pessimiste sur les recettes publicitaires du groupe audiovisuel en 2007 et 2008. |
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