La charge de l’impôt

Par : Autres

La charge de
l’impôt

Je voudrais vous informer que la loi des finances ne se prépare pas en deux
mois mais bien plus tôt que ça. En effet, personnellement en tant que
professionnel de la comptabilité avec plusieurs autres professionnels de mon
domaine et de différents autres domaines avec des expériences importantes,
j’ai assisté à une réunion au ministère des Finances au mois de juin ou
juillet 2007 pour débattre des points important en fiscalité et en
comptabilité ainsi que l’emploi des diplômés nous avons par la suite fait
des propositions. Je trouve que c’était une bonne initiative mais qui
demande à être améliorée.

 

En effet, après la réunion je n’ai plus eu de nouvelle sur ce qui va être
pris en compte et ce qui ne va pas l’être et surtout les raisons pour que
notre contribution soit plus efficace. A titre d’exemple, il paraît que dans
la loi des finances 2008 il y aura la prorogation de la période de
l’exonération du bénéfice provenant de l’exportation pour trois années
encore.

 

Personnellement je trouve que si c’est vrai de telle approche risque de
toucher à notre économie déjà fragilisé par la hausse du prix du pétrole par
de faible rendement de l’impôt. Il faut remarquer que pas mal d’exportateurs
commençaient déjà à se préparer à payer leurs contributions aux impôts de
10% à partir de janvier 2008, ce qui n’est pas négligeable.

 

Ce sera donc toujours le salarié qui va supporter la charge la plus lourde
de l’impôt. Croyez-moi la contribution équitable aux paiements des impôts
par toutes les populations concernées d’un pays est le seul moyen d’un
développement durable d’une économie.

 

A la fin comme vous le dites dans votre article “Dans l’état actuel des
choses, les journalistes sont assimilés à de simples procès verbalistes,
voire de simples greffiers de justice qui doivent rendre compte de tout sans
rien comprendre à tout. Et c’est un véritable drame, estimons-nous”.

 

Dans ce que vous dites, personnellement je pense que c’est la faute aux
journalistes qui doivent normalement s’abstenir à écrire dans des sujets où
ils ne comprennent rien, ou bien ils doivent faire appel à des spécialistes
pour les aider ou bien compléter leurs formations avant d’écrire dans un
domaine bien déterminé et enfin ils peuvent aussi se spécialiser.

 

Enfin ma réaction est plus tôt dictée par mon amour à ma patrie et aux
acquis de tous les Tunisiens depuis l’indépendance à ce jour.

 

JAMEL EDDINE GAM

 

 


Réaction à l’article :
Débats budgétaires : Les médias sous informés

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