[08/12/2007 13:23:07] BERLIN (AFP) Le groupe privé de services postaux Pin Group, qui vient d’annoncer le licenciement prochain de plus de 1.000 de ses 9.000 salariés, est menacé à court terme de faillite, rapportent les hebdomadaires Focus et Der Spiegel à paraître lundi. Sa maison-mère à 65%, le puissant éditeur Springer, envisage de “placer Pin, si nécessaire, en cessation de paiement”, affirme le Spiegel, citant des sources proches de l’entreprise. Le conseil de surveillance de Springer, qui se réunit lundi, doit décider s’il accorde une rallonge pour remettre à flots le groupe postal, qui a besoin de 10 millions d’euros, selon le Spiegel. Mais selon Focus, “l’hypothèse la plus probable” à l’issue de cette réunion sera “la cessation de paiement” pour Pin. Interrogé par Focus, le patron de Pin, Günter Thiel, n’a pas exclu d’être lâché par le groupe Springer. “Actuellement, toutes les options sont certainement étudiées par notre actionnaire majoritaire”, a-t-il indiqué. Pin Group, numéro deux en Allemagne derrière la poste semi-publique Deutsche Post, a annoncé cette semaine vouloir licencier plus de 1.000 personnes, sur un total de 9.000, prétendant y être obligé par l’instauration prochaine en Allemagne d’un salaire minimum dans les services postaux. Mais, selon le Spiegel, Pin “était apparemment déjà en grandes difficultés”, même avant que le gouvernement d’Angela Merkel ne donne son accord pour un salaire minimum pour les facteurs compris entre 8 et 9,80 euros. Selon les prestataires privés comme Pin Group ou le néerlandais TNT, qui payent moins leurs employés, cette mesure équivaut à préserver de facto le monopole de Deutsche Post, qui doit en théorie tomber complètement le 1er janvier prochain. |
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