[14/12/2007 16:26:11] PARIS, 14 déc 2007 (AFP) La Bourse de Paris reculait vendredi après-midi, le CAC 40 perdant 0,45%, alors que la Bourse de Wall Street était mal orientée à l’ouverture après un indice des prix de détail américain inquiétant. A 15H40 (14H40 GMT), l’indice parisien cédait 25,31 points à 5.565,60 points, dans un volume d’échanges modeste, de 2,7 milliards d’euros. Londres se repliait de 0,14%, Francfort de 0,55% et l’Eurostoxx 50 de 0,36%. Wall Street a ouvert en baisse après un nouveau signe de la persistance des tensions inflationnistes aux Etats-Unis. Le Dow Jones reculait de 0,81% et le Nasdaq de 0,77%. Le pétrole cher a fait bondir de 0,8% les prix à la consommation en novembre aux Etats-Unis, et hors énergie et alimentation, l’indice a également accéléré à +0,3%, des hausses supérieures aux attentes. Sur un an, la hausse des prix a atteint 4,3% pour l’indice général en novembre –la plus forte hausse depuis juin 2006– et 2,3% pour l’indice de base, ce qui est le niveau le plus élevé depuis avril 2007. La situation confirme la décision de la Réserve fédérale américaine, prise entre deux problèmes qui nécessitent de sa part des réactions contradictoires: l’inflation et le ralentissement économique. La publication de ces chiffres a fait reculer l’euro, sous la barre de 1,45 dollar, un plus bas depuis le 6 novembre. La production industrielle américaine a également augmenté plus que prévu en novembre, progressant de 0,3% par rapport à octobre après avoir reculé de 0,7% le mois précédent SOCIETE GENERALE (-2,75% à 99,10 euros), BNP PARIBAS (-1,16% à 73,86 euros), CREDIT AGRICOLE (-0,88% à 23,53 euros), DEXIA (-1,28% à 16,97 euros) et NATIXIS (-0,71% à 14,08 euros) continuent leur baisse de jeudi. THOMSON (-2,27% à 9,89 euros) tombe au niveau le plus bas de son histoire, illustrant la baisse de confiance des investisseurs dans le groupe de technologie pour les médias, dont les résultats ont souvent déçu. KAUFMAN ET BROAD (-5,84% à 31,75 euros) est pénalisé alors que Société Générale a revu sa recommandation à “vendre”, contre “acheter” précédemment, conséquence d’un abaissement de ses prévisions pour les résultats 2008 et 2009 du groupe. |
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