Morcellement de la propriété agricole : La difficile équation

Morcellement de la propriété agricole : La difficile équation

Dans sa réponse aux demandes
d’éclairages des sénateurs sur la dispersion de la propriété agricole, à
l’occasion du marathon budgétaire 2008, le ministre de l’agriculture,
Mohamed Habib Haddad a plaidé « pour une exploitation collective des terres
et pour le respect, en même temps de la propriété privée ».

 

Décryptage : il semble que les
terres agricoles en Tunisie se heurtent éternellement au même problème de la
taille et de l’exiguïté des superficies qui ont justifié, il y a quatre
décennies, le collectivisme.

 

Au regard des réalisations
accomplies, le département de l’agriculture a pourtant réussi la
restructuration des terres agricoles dans certaines zones.

 

Le cas de restructuration des
terres agricoles localisées autour d’oued Ghezala et du barrage Bouhertma au
sud de la ville de Fernana (Nord ouest de Tunisie) en est un exemple réussi.

 

Selon le ministre quelque 337 000
hectares de terres agricoles ont été restructurées, jusqu’à ce jour.


A.B.S.