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[20/12/2007 17:20:09] WASHINGTON (AFP) Le président américain George W. Bush a estimé jeudi que l’entrée de capitaux étrangers dans des banques américaines affectées par la crise de l’immobilier n’était “pas un problème”. “Je suis à l’aise avec l’idée de capitaux venant de l’étranger pour aider à renforcer les institutions financières”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. “Je ne pense pas que ce soit un problème”, a-t-il ajouté. M. Bush a aussi répondu “non” à la question de savoir s’il était inquiet de voir certaines des plus grandes banques américaines chercher des investissements de la part de fonds contrôlés par des gouvernements étrangers. “Non. J’aime bien récupérer notre argent. Je pense qu’un monde ouvert aux investissements et au commerce est un monde qui mènera à une prospérité générale”, a-t-il ajouté. M. Bush s’exprimait au lendemain de l’annonce, par la banque Morgan Stanley, que le groupe China Investment Corporation (CIC) allait lui apporter 5 milliards de dollars pour l’aider à rétablir ses fonds propres, mis à mal par la crise des crédits hypothécaires à risques (“subprime”). Un autre grand nom de la finance américaine, Bear Stearns, avait annoncé un accord en octobre avec la banque chinoise Citic, qui lui donne potentiellement jusqu’à 9,9% de son capital. La banque universelle Citigroup a pour sa part due être renflouée d’urgence à hauteur de 7,5 milliards de dollars par le fonds d’investissement de l’émirat d’Abou Dhabi. Ces investissements soulignent la montée en puissance des “fonds souverains” crées par la Chine et d’autres pays en développement, qui profitent de la faiblesse momentanée des grandes banques d’affaires américaines pour investir massivement à Wall Street. M. Bush a aussi mis en garde contre tout protectionnisme. “Je pense que ce serait un problème de dire que nous n’allons pas accepter de capitaux étrangers ou nous sommes protectionnistes. Le protectionnisme serait une énorme erreur pour notre pays”, a-t-il affirmé. Le monde compte aujourd’hui une quarantaine de fonds souverains, dont les actifs sont évalués autour de 2.500 milliards de dollars. Ils se développeraient sur la base de 1.000 milliards de dollars par an. |
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