Christine Lagarde précise les conditions au rachat des Echos par LVMH

 
 
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Des exemplaires des Echos dans un kiosque parisien. (Photo : Joël Saget)

[22/12/2007 11:22:50] PARIS (AFP) La ministre de l’Economie Christine Lagarde a précisé les conditions mises au rachat des Echos par LVMH, citant notamment le maintien pendant cinq ans d’offres publicitaires communes entre le magazine Investir, propriété de LVMH, et le quotidien La Tribune, le concurrent des Echos que le groupe de luxe compte céder.

Mme Lagarde annonce dans un communiqué avoir autorisé l’achat par LVMH du groupe Les Echos “sous condition d’engagements permettant de remédier aux problèmes de concurrence” sur les marchés de la presse quotidienne économique et financière.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui dépend du ministère de l’Economie, avait publié vendredi sur son site internet un avis favorable au rachat, “sous réserve d’engagements”, mais ceux-ci n’étaient pas détaillés.

Le ministère de l’Economie indique que dans le cadre de l’instruction menée par la DGCCRF, les entreprises concernées “ont pris trois engagements qui permettent de s’assurer qu’une concurrence efficace sera préservée” après le rachat des Echos par LVMH.

Le premier “consiste à céder le quotidien La Tribune, le site internet latribune.fr et l’ensemble des actifs nécessaires à leur fonctionnement, selon des modalités permettant d’assurer leur pérennité et les conditions d’une concurrence effective avec le quotidien Les Echos et le site lesechos.fr”.

Le deuxième “élimine toute possibilité d’offres communes d’espaces de publicité financière entre l’hebdomadaire Investir (détenu par LVMH) et Les Echos”.

Le troisième “organise la faculté pour le futur acquéreur de La Tribune de maintenir pendant cinq ans avec Investir des offres communes d’espaces de publicité financière”.

“Les engagements comportent des mécanismes de mise en oeuvre rapide, de nature à préserver les atouts de La Tribune. Ils prévoient également l’intervention d’un mandataire indépendant”, précise le ministère.

Le propriétaire britannique des Echos, le groupe Pearson, a annoncé le 5 novembre avoir cédé le groupe (le quotidien économique, le mensuel Enjeux, un site internet…) au géant du luxe LVMH pour 240 millions d’euros.

Les Echos doivent intégrer le pôle médias de LVMH, baptisé DI Group. Celui-ci rassemble pour le moment Radio Classique, des magazines (Investir, Connaissance des Arts…) et le principal concurrent des Echos, le quotidien économique La Tribune.

Afin d’obtenir le feu vert des autorités de la concurrence, LVMH a décidé de vendre La Tribune et est entré en négociations exclusives avec le patron de NextRadioTV, Alain Weill.

Chacune des parties va à présent recevoir la décision de la DGCCRF et “aura le droit d’occulter les passages qu’elles considèrent comme relevant du secret des affaires”, a expliqué le porte-parole. Une fois le document envoyé par le vendeur et par l’acheteur, il est publié dans le bulletin officiel.

Le propriétaire britannique des Echos, le groupe Pearson, a annoncé le 5 novembre avoir cédé le groupe (le quotidien économique, le mensuel Enjeux, un site internet…) au géant du luxe LVMH pour 240 millions d’euros.

Les Echos doivent intégrer le pôle médias de LVMH, baptisé DI Group.

Celui-ci rassemble pour le moment Radio Classique, des magazines (Investir, Connaissance des Arts…) et le principal concurrent des Echos, le quotidien économique La Tribune.

Afin d’obtenir le feu vert des autorités de la concurrence, LVMH a décidé de vendre La Tribune et est entré en négociations exclusives avec le patron de NextRadioTV, Alain Weill.

 22/12/2007 11:22:50 – © 2007 AFP