Le climat des affaires en Tunisie expliqué aux investisseurs du Bahreïn

Par : Tallel
Le climat des affaires en Tunisie expliqué aux investisseurs du Bahreïn

Manama, la capitale du Bahreïn, a abrité, le samedi 15 décembre 2007, une
rencontre d’hommes et d’investisseurs portant sur le ‘’le climat des
affaires et des investissements en Tunisie’’, apprend-on d’une source
officielle proche de la représentation diplomatique tunisienne. Cette
rencontre, conjointement organisée par l’ambassadeur de Tunisie à Manama, la
Chambre de commerce et d’industrie du Bahreïn ainsi que la Chambre de
commerce tuniso-hollandaise -et à laquelle la plupart des banques et
institutions financières du royaume avaient pris part- visait à faire
connaître les grandes orientations du 11ème de développement économique et
social (2007-2011) de la Tunisie en matière d’investissement.

 

Il faut souligner que le fait que la rencontre ait été présidée par le
ministre bahreïni de l’Industrie et du Commerce prouve si besoin de
l’intérêt que les investisseurs des pays du Golfe commercent à accorder au
site Tunisie. Et les représentants tunisiens n’ont pas manqué de saisir
cette occasion pour mettre en exergue les différentes incitations et autres
encouragements mis en place par la Tunisie au profit des investisseurs
étrangers ; sans oublier les réformes qui sont en cours qui visent à
favorisant le climat des affaires et de l’investissement dans le pays.

 

D’ailleurs, dans sa communication sur la zone industrielle d’Enfidha, le
secrétaire général de la Chambre de commerce tuniso-hollandaise a présenté
beaucoup d’arguments qui montrent la place stratégique de la Tunisie au sein
de la Méditerranée du Sud, lui permettant de servir de pont avec le marché
de l’Union européenne, mais également avec plusieurs marchés africains,
essentiellement ceux de l’Afrique de l’Ouest.

 

Jusque-là quelque peu timides, les investisseurs bahreïnis ont été invités
par l’ambassadeur de Tunisie à Manama à être plus dynamiques,et ce d’autant
plus qu’il existe entre Tunis et Manama une réelle volonté de hisser leurs
relations économiques au niveau d’un partenariat efficient tant dans les
secteurs de production traditionnels que dans les activités à haute valeur
ajoutée, notamment dans l’industrie des logiciels, des services financiers,
de communication et d’information, outre les services destinés à
l’entreprise.


T.B.