[24/12/2007 19:07:39] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a achevé en hausse lundi une séance raccourcie, à la veille de Noël, profitant de l’élan typique de la période des fêtes de fin d’année: le Dow Jones a gagné 0,73%, et le Nasdaq 0,80%. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 98,68 points à 13.549,33 points, et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 21,51 points à 2.713,50 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi S&P 500 a pris 0,81% (+11,99 points) à 1.496,45 points. Wall Street sera fermé mardi, jour de Noël. “Il y a évidemment eu un volume d’échanges faible, mais on assiste à la poursuite du mouvement de progression de vendredi”, qui avait vu le Dow Jones prendre déjà plus de 200 points, a indiqué Peter Cardillo, analyste d’Avalon Partners. “Le marché boursier, qui faisait l’objet de trop de ventes et générait de la méfiance, a finalement débuté sa traditionnelle progression de Noël, juste à temps”, a noté Al Goldman, analyste d’AG Edwards. “Depuis 1950, la Bourse est montée en moyenne de 1,5% sur l’ensemble des cinq dernières séances de fin d’année et des deux premières de la nouvelle année”, a illustré Dick Green, analyste de Briefing.com. “Le marché commence à se concentrer sur l’idée que les consommateurs continuent d’acheter et que cela signifie que l’on pourrait échapper à une récession économique en 2008”, a avancé M. Cardillo. Même la dégringolade de Merrill Lynch (-2,95% à 53,90 dollars) n’a pas entamé l’enthousiasme de fin d’année du marché. Le titre de la banque américaine avait bondi en début de séance, mais a ensuite renversé soudainement la tendance après l’annonce officielle d’une levée de fonds (jusqu’à 6,2 milliards de dollars), principalement auprès du fonds singapourien Temasek. Cette levée de fonds ayant été en grande partie dévoilée par la presse dès vendredi, cela “était déjà intégré par le marché”, a expliqué M. Cardillo. Merrill Lynch avait également annoncé la cession de la plupart de ses activités de financements spécialisés à GE Capital (groupe General Electric). Le marché a été davantage enthousiasmé par la cession par Alcoa (+1,82% à 37,01 dollars) de ses activités d’emballage au néo-zélandais Rank Group pour 2,7 milliards de dollars. Le groupe de médias News Corp a en revanche cédé 1,29% à 21,46 dollars, après la vente pour 1,1 milliard de dollars de 8 chaînes de télévision locale au fonds d’investissement Oak Hill Partners. Toujours au chapitre des fusions-acquisitions, le groupe aurifère Newmont a perdu 0,51% à 48,45 dollars. Il a prolongé jusqu’au 4 janvier son offre amicale sur le canadien Miramar Mining, dont il a déjà pris le contrôle. Au contraire, United Rentals a lui délié le fonds Cerberus de tous ses engagements de rachat. La clarification de la situation entre les deux parties a profité à l’action d’United Rentals (+4,41% à 18,70 dollars), qui avait auparavant fortement souffert de l’échec du rachat. Par ailleurs, Bank of America (+0,86%), Citigroup (+2,45%) et JPMorgan (+1,67%) n’ont pas été sanctionnées pour l’abandon de leur projet de “superfonds”, qui était destiné à racheter les actifs invendables détenus par les grandes banques américaines. Le marché obligataire a pâti de cet élan boursier. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans, qui évolue en sens contraire du prix des obligations, est monté à 4,212%, contre 4,168% vendredi soir, et celui à 30 ans à 4,618%, contre 4,575%. |
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