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Pour
Mohamed Sayyed Tantaoui, les intérêts bancaires et la spéculation ne sont
pas antinomiques avec les préceptes de la Chariaa. Pour justifier la
réaffirmation d’une position prise il y a déjà cinq ans par le Groupement
des Recherches Islamiques d’Al Azhar, le Mufti de cette mosquée a expliqué
que «les relations avec les banques n’existaient pas du temps du prophète,
et elles figurent de ce fait parmi les choses imposées par les
développements de l’époque».
Mohamed
Sayyed Tantaoui assimile par ailleurs la spéculation boursière à «des
relations économiques modernes imposées par la situation actuelle et les
développements des sociétés et des entreprises économiques». Et impute les
divergences persistantes entre savants musulmans sur ces deux questions au
fait que leurs exégèses respectives n’ont pas les mêmes fondements
théoriques.
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