[31/12/2007 15:26:32] PARIS (AFP) La Brink’s équipe progressivement les 4.500 distributeurs automatiques de billets (DAB) qu’elle recharge d’un détecteur de stress pour la protection de ses personnels lors de leurs opérations, a annoncé lundi l’entreprise de transports de fonds. Confrontée, tout comme l’ensemble de la profession aux agressions contre les dabistes lorqu’ils approvisionnent les automates bancaires, la Brink’s a déjà testé avec succès 500 DAB avec ce détecteur de stress, basé sur la reconnaissance vocale, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Pour avoir accès aux fonds des DAB, le dabiste doit demander l’ouverture des coffres à distance. Lors de sa demande, sa voix, qui été préalablement enregistrée, est analysée. Si le dabiste est sous la contrainte, donc en état de stress, des phénomènes physiologiques modifient les caractéristiques de sa voix. Le système national de sécurité des DAB Diva bloque alors automatiquement toutes les ouvertures de coffres et automates bancaires, tout en alertant la police. Le dabiste agressé n’a alors plus aucun moyen physique d’accéder aux fonds. Selon la Brink’s, la mise en place progressive de Diva “illustre sa capacité à innover sans cesse pour une sécurité maximale de son personnel et des fonds qui lui sont confiés”. Première entreprise de transports de fonds en France, la Brink’s emploie dans ce secteur 4.11O salariés, dont 1.840 convoyeurs. La société compte 62 “centres forts” (dépôts d’espèces), 570 véhicules blindés, et dessert chaque semaine 60.000 clients, traitant 55 millions de billets et 25 millions de pièces. Selon la profession, on compte quelque 45.000 DAB en France d’où près de 100 milliards d’euros sont retirés chaque année. Un DAB peut contenir jusqu’à 120.000 euros. Les agressions contre les dabistes ont doublé, passant d’une vingtaine par an entre 2001 et 2003 à près d’une cinquantaine par an de 2004 à 2006. |
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