BNP Paribas n°1 des banques conseils en fusions-acquisitions en 2007 en France

 
 
CPS.HWA34.020108103005.photo00.quicklook.default-245x180.jpg
Le PDG de BNP Paribas, Baudouin Prot, le 15 février 2007 à Paris (Photo : Jack Guez)

[02/01/2008 09:33:18] PARIS, 2 jan 2008 (AFP) BNP Paribas a été en 2007 la banque conseil numéro un en fusions-acquisitions en France, pour la troisième année consécutive, avec 71 opérations d’un montant total de 78,44 milliards d’euros, selon le classement publié mercredi par l’Agefi.

La banque française est talonnée, comme en 2006, par l’américaine Goldman Sachs, qui totalise 28 opérations pour un montant de 77,92 milliards d’euros, indique le palmarès réalisé par le quotidien financier français, qui prend en compte les transactions closes.

L’absence de “jumbo deals” (énormes opérations) en 2007 explique “les montants souvent inférieurs que totalisent les établissements” par rapport à 2006, année du rachat d’Arcelor par Mittal Steel ou de la privatisation des autoroutes, explique l’Agefi.

En 2007, “le marché s’est structuré autour de quatre acquisitions entre 15 et 9 milliards d’euros : Rodamco (acquis par Unibail), Royal Numico (par Danone), Euronext (par NYSE) et les 40% restants d’AGF (par Allianz)”, poursuit l’Agefi.

En troisième et quatrième positions, Morgan Stanley (dixième en 2006) et JP Morgan (neuvième en 2006) progressent fortement dans le classement. Rothschild grimpe de la septième place à la cinquième, Lazard de la treizième à la sixième.

Citigroup “qui confirme son implantation dans l’Hexagone dans les grandes opérations”, recule toutefois de la quatrième à la septième place, “l’absence de jumbo deals internationaux l'(ayant) pénalisé”.

Suivent ensuite entre autres, Calyon, UBS et ABN Amro. Merril Lynch (douzième contre troisième en 2006) et la Société Générale (treizième contre cinquième en 2006) régressent fortement.

Selon l’Agefi, “la crise financière ne s’est pas réellement fait sentir, mis à part sur les LBO (“leverage buy out”, rachat par endettement, ndlr) de plus d’un milliard d’euros” et “l’année 2008 pourrait même démarrer en trombe, vu les transactions actuellement dans les +tuyaux+, comme l’OPA de Lafarge sur Orascom et les opérations Suez/GDF et Altadis”.

Par ailleurs, le quotidien financier a également établi, pour la première fois, les classements des conseils relatifs aux fonds de capital-investissement et aux valeurs moyennes (inférieures à 500 millions d’euros de valeur d’entreprise) qui consacrent, tous les deux, Rothschild, la banque étant “devenu incontournable dans les transactions impliquant des fonds de LBO”.

 02/01/2008 09:33:18 – © 2008 AFP