Pour un meilleur futur à notre artisanat et métiers d’art similaires

Par : Autres

Pour un
meilleur futur à notre artisanat et métiers d’art similaires

Merci à mme
Maryam Omar pour ce nouvel article important comme pour ses précédents
sujets utiles …

 

Je me
permets en tant que vieil artisan de donner mon modeste avis sur ce sujet en
visant un futur meilleur pour notre artisanat et métiers d’art similaires.

 

D’abord,
cette idée de guildes n’est pas réaliste chez nous à mon avis, parce que la
mentalité est loin encore et chacun veut être une (nation) seule, et n’est
prêt à céder aucun point positif à ses concurrents, même s’il s’avère que
c’est positif pour tous les membres formant une telle guilde en général …
Supposons par exemple que chacun des 20 artisans du domaine A achète 1000
pièces R par mois à 500 millimes l’unité, disons que sous la guilde ils
achèteraient ensemble de chez un fournisseur 20.000 pièces à 350 millimes
seulement, c’est-à-dire que chacun va gagner 150 millimes par pièce ;
certains d’entre eux vont sacrifier ces 150 millimes et la baisser leur prix
pour leurs clients. Résultat : tous les autres membres seront obligés de
céder à la concurrence et baisser, eux aussi. Au final, pas d’amélioration

 

C’est un
exemple à suivre aussi : la mentalité de vouloir profiter des autres sans
réciprocité est très répandue et chacun est aux aguets envers son collègue,
il l’espionne, il veut imiter ses nouveautés et les casser….

 

Donc la
meilleure chose à faire pour les artisans, c’est de les aider et les
soutenir du haut et de loin afin de pouvoir résister, continuer, et donner
tout leur ampleur de productivité vers l’arrivée au stade d’exportation
directe au moins. Mais comment ? Nous ne voulons pas de ces guildes,
baissez-nous les charges, il n’est pas logique que l’artisan paye les mêmes
charges sociales que l’industriel, ce dernier, grâce à ses machines et
chaînes de production, il bénéficie à fond de l’activité de ses ouvriers et
les charges lui sont très abordables, tandis que l’artisan ne dispose pas de
telles machines parce que son travail ne se fait pas par procédés (à la
chaîne), donc le travail se fait à main par marteaux, maillets ou autres
outils manuels. Par conséquent, il ne bénéficie pas comme l’industriel et ne
gagne pas grand-chose, pour cela, s’il veut agrandir son chiffre d’affaires
et conquérir les marchés extérieurs ou au moins confronter mieux les
produits d’art importés d’Asie, il doit embaucher de nouveaux travailleurs,
là il trouve que les charges sont presque 30% du salaire, il se dit: ce
travailleur est comme si on (allait me le louer), et stagne là et n’embauche
pas de nouveaux travailleurs : des nouveaux postes d’emplois ne se créent
pas, l’exportation n’augmente pas, le revenu des charges aussi n’augmentent
pas… Comment ? Je connais plusieurs artisans, qui ont réussi qui emploient
seulement 4 à 5 personnes, qui disent que si les charges étaient de moitié
de ce qu’elles sont actuellement, nous pouvions tripler le nombre de
travailleurs. Mais hélas, comme ça, on se met dans un cercle vicieux …

 

Ajoutons
aussi que les métiers d’artisanat créent plus d’emplois que l’industrie, et
c’est un plus pour la promotion régionale, etc., pour les charges sur la
nation. Les travailleurs artisanaux, dans leur majorité, sont jeunes (moins
de 25 ans) et sont célibataires et ne coûtent pas cher..

 

Autrement
dit, il serait très utile de baisser aux artisans les charges sociales à 50%
même pendant une période de 3 ans par exemple, et voyons le résultat après,
comment le nombre de travailleurs va doubler aussi les revenus de charge par
ce doublement augmentent ; c’est à mon avis, si l’on baisse les impôts,
forcément les revenus vont augmenter à leur tour.

 

H.R.M.

 

 


Réaction à l’article :
Artisanat : Le système des guildes sauvera-t-il enfin le secteur ?

Contact :
webmaster@webmanagercenter.com