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Malheureusement, cette association ne pourra exister que si le lobby de “nafsi
nafsi” disparaît de la pensée du Tunisien. Cet est esprit mu par deux
théories majeures -la première celle de “après moi le déluge” et la seconde
celle de “fais comme le voisin ou va ailleurs”.
C’est cet égoïsme qui fait que tout un chacun croit que le trottoir n’est
que l’extension naturelle de sa façade, du particulier au commerçant, en se
permettant de le modeler à sa guise, encouragé par des services municipaux
qui, en aménageant la chaussée, se sont contenté de mettre une bordure de
trottoir et laissé le trottoir souffrir. Souvent même s’ils ont demandé au
citoyen de participer à l’effort de pavage de ce trottoir. Résultat: une
cacophonie dans cette peau de chagrin de trottoir (qui avoisine les 50 cm
dans certaines grandes artères de Tunis) et un sentiment naturel
d’appropriation de cet espace puisque la ville l’a délaissé.
Il est un fait également que le Tunisien marche sur la chaussée, même si le
trottoir est libre, large, c’est parce que dans son âme et conscience ce
trottoir est la propriété de celui qui a la devanture.
Une réflexion de fond s’impose pour redonner au trottoir sa personnalité.
A suivre……
A.B
Réaction à l’article :
Une association de défense des droits des piétons
Contact :
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