[09/01/2008 20:05:06] PARIS (AFP) Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi souhaiter qu'”un tiers” des profits des entreprises soit réservé aux salariés, les mêmes proportions allant aux actionnaires d’une part et à l’investissement d’autre part, assurant qu’il ne “se désintéresse” pas du thème du pouvoir d’achat. “Un système où sur les profits des entreprises, il y aurait un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés et un tiers pour l’investissement, c’est un système, permettez-moi de le dire, qui aurait une certaine cohérence et une certaine logique”, a déclaré le chef de l’Etat dans ses voeux aux parlementaires à l’Elysée. “Ceux qui trouveront que c’est trop, ils devront dire pour qui c’est trop, et surtout pourquoi”, a-t-il ajouté. M. Sarkozy s’est défendu d’avoir laissé de côté la question du pouvoir d’achat lors de sa première conférence de presse à l’Elysée mardi, comme l’en accuse l’opposition. “On peut être en désaccord avec nos propositions, on peut les critiquer, on peut les combattre, on peut même les trouver insuffisantes, mais prétendre qu’on se désintéresse du pouvoir d’achat, c’est un mensonge qui abaisse le débat politique sans servir en bien ceux qui s’y laissent aller”, a-t-il dit. “Dire que le partage des profits ça n’a rien à voir avec le pouvoir d’achat, dire qu’une révolution aussi profonde que celle que j’ai proposée en matière de partage des résultats ce n’est pas important pour le pouvoir d’achat, c’est se moquer du monde”, a-t-il affirmé. Pour lui, “les 35 heures ont évidemment un rapport avec le pouvoir d’achat, puisque c’est une vérité d’évidence de dire” que les 35 heures “ont été financées par le frein à tout crin sur l’augmentation des salaires”. “J’ai proposé sur cette question du pouvoir d’achat une véritable révolution sur la participation et l’intéressement”, a-t-il ajouté, rappelant l'”objectif” de “les étendre à toutes les entreprises” et “le doublement, voire le triplement de la réserve de participation” qu’il a proposés la veille. |
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