[10/01/2008 11:02:35] PARIS (AFP) Le déficit budgétaire de la France s’est élevé à 54,70 milliards d’euros au 30 novembre, contre 54,87 milliards d’euros à la même date en 2006, a annoncé jeudi le ministère du Budget. Si l’on exclut les comptes spéciaux, le déficit s’est toutefois creusé, passant de 46 milliards fin novembre 2006 à 46,8 milliards un an plus tard. “Le solde général d’exécution connaîtra une nette amélioration à la fin du mois de décembre du fait, notamment, du recouvrement des impôts locaux qui aura pour effet d’améliorer le solde du compte d’avances aux collectivités territoriales”, précise le ministère dans un communiqué. Fin novembre 2005, le déficit de l’Etat s’élevait à 58,57 milliards d’euros. Au 30 novembre 2007, les dépenses du budget général atteignent 246,42 milliards d’euros contre 242,21 milliards un an plus tôt. Après neutralisation des effets des changements de périmètre de la loi de finances pour 2007, les dépenses du budget général sont supérieures de 4,6 milliards à celles constatées en novembre 2006, indique Bercy. “Cette évolution, liée à des décalages calendaires dans l’exécution de la dépense, ne remet pas en cause l’objectif annuel de progression des dépenses de +0,8%, conformément aux prévisions de la loi de finances”, assure le ministère. Les recettes nettes du budget général s’établissent quant à elles à 199,58 milliards d’euros contre 196,28 milliards l’an dernier à la même date. “A périmètre constant, les recettes fiscales nettes s’inscrivent, à la fin du mois de novembre, en progression de +2,1% par rapport à la même période de l’année dernière (+4,9 milliards d’euros)”, selon le ministère du Budget. L’augmentation des recettes fiscales provient essentiellement de la TVA (+4,5 milliards, en hausse de 3,9% d’une année sur l’autre) et de l’impôt sur les sociétés (+3,7 milliards, en hausse de 11,1%), “à la faveur d’un niveau élevé du solde versé en avril et des acomptes versés aux mois de juin et septembre”. Parallèlement, les recettes de l’impôt sur le revenu diminuent de 4,1% (soit -2,3 mds) suite à la réforme du barème tandis que les recettes de TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) baissent de 1,3% à périmètre constant par rapport à novembre 2006, en raison de la baisse de la consommation liée à l’envolée des prix. Les recettes non fiscales sont toujours en nette hausse d’une année sur l’autre (+3,3 mds par rapport à novembre 2006) en raison, entre autres, du niveau élevé des dividendes encaissés cette année, ajoute Bercy. Selon le ministère, les premiers résultats de l’exécution budgétaire de l’année 2007 seront connus le 22 janvier. |
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