Le sanglier, mammifère omnivore ancêtre du porc, terrorise, depuis quelque
temps, les oasiens de Tozeur. Un député s’en est plaint avec véhémence lors
d’un récent débat parlementaire sur «la sécurité alimentaire : objectifs et
moyens» (mardi 8 janvier 2008).
Il a interpellé le ministre de l’Agriculture, M. Habib Haddad, et lui a
demandé d’autoriser ses services à éradiquer cette bête intruse et
d’organiser des battues administratives. Le ministre a promis de faire le
nécessaire.
Historiquement, le sanglier n’est pas un gibier coutumier du milieu oasien.
Réputé pour être solitaire, le sanglier a migré des hauteurs de Chaâmbi vers
les oasis.
Le sanglier affectionne particulièrement les zones arborées disposant de
points d’eau. Cependant il est relativement ubiquiste et on peut le
rencontrer dans de nombreux autres types de milieux.
Il est parfois utile en ce sens où il joue avec ses longues défenses le rôle
d’agriculteur dans les forêts de Kroumirie. Il est nuisible au Cap Bon en
raison des dégâts qu’il occasionne aux cultures maraîchères.
A Siliana, le sanglier, particulièrement le marcassin, est menacé
d’extermination par un autre prédateur, l’hyène.
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