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Après EADS, nous apprenons que Dassault Aviation serait en quête de nouveaux
sous-traitants, notamment en zone dollar (Inde et Taïwan essentiellement),
mais aussi en Europe de l’Est et au Maghreb.
Si cela se confirmait, on pourrait dire que le glissement de notre devise
nationale face à l’euro n’est pas une mauvaise chose, et ce d’autant plus
que dans le domaine de l’aéronautique, la Tunisie semble avoir de solides
atouts par rapport aux autres pays de la région.
Dans ce cas, on estime que les secteurs concernés par cette délocalisation
sont le petit usinage et l’assemblage de petits éléments d’aérostructures,
car le patron de Dassault a récemment déclaré que “les chaînes d’assemblage
ainsi que les activités de haute technologie” sont considérés comme
stratégiques. Mais on indique également que les études dites “non nobles”
comme les écritures de code informatique pourraient faire partie du lot des
secteurs susceptibles d’être délocalisés.
Alors, la question qui se pose est de savoir si le marché tunisien est apte
à fournir d’ingénieur dans ce domaine. Si ce n’est pas le cas, il faudrait
s’y mettre dès maintenant, puisque les prévisions de la croissance dans
l’aviation pour les prochaines années sont très encourageantes.
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