Mais pour
quel marché international (nord-américain et européen)? Peu de nos SSII
réussissent dans ce marché. Alors, peut-être africain? Soyons raisonnables :
la culture africaine ne s’y prête pas. Alors peut-être nord-africaine et
moyen-orientale? Aucune chance, à en juger par les statistiques du secteur
de l’édition qui indiquent que la pratique de “lecture” est tenue à son bas
et à son strict minimum.
Peut être,
diriez-vous, que c’est le e-book qui va amener Tunisiens, Maghrébins,
Khaliji à devenir de fervents lecteurs? Eh Bien, c’est ce que les SSII qui
se sont intéressées au e-learning et à l’autoformation (dite aussi
autoformation) ont cru. Ou du moins ont espéré, en voyant les décrets, loi
et incitatives que miroitait l’administration tunisienne depuis des années.
Qu’en est-il aujourd’hui, que pouvons-nous espérer d’une administration qui
exige le CV du formateur, ou le programme Horodaté comme pièce constitutive
du dossier de demande de ristourne de TFP pour la formation à distance, ou
e-learning.
Voilà une
belle façon pour amener les générations futures à être à la page, connectées
et ne tombant pas dans un profond fossé, ou une profonde fosse commune:
celle du numérique. Alors SSII, jeunes promoteurs, pour la survie de vos
projets, veuillez innover certes, MAIS AVEC MODERATION.
KAMEL
MASMOUDI.
Réaction à l’article :
TIC : Le livre en papier est-il mort ? Le livre électronique est-il mûr ?
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