Nous comprenons
parfaitement la réaction de l’un de nos lecteurs qui vient de nous faire
parvenir son sentiment, de manière quelque peu passionnée, sur notre article
d’opinion sur la nécessité de ‘’contrôler’’ les formateurs dans les centres
de la formation professionnelle.
Car, étant formateur
lui-même, notre lecteur estime que pour s’assurer de la qualité de la
formation, il ne faut pas parier sur la présence des inspecteurs mais sur
une formation continue des formateurs et par la mise en place des outils
nécessaires à l’exercice de leur profession.
Tout cela est très
logique mais ne nous emble aucunement justifier que la formation
professionnelle n’ait pas d’inspecteur. Au moins parce qu’il serait alors
logique de se dire que les enseignants du primaire, du secondaire et du
supérieur ne devraient pas, eux aussi, subir d’inspection parce qu’ils sont,
eux aussi, tenus à la formation continue.
De plus, nous sommes
perplexes devant un autre argument de notre lecteur qui pense que la
formation professionnelle étant multi-disciplinaire, on serait obligés de
prévoir une multitude d’inspecteurs (dont il faudrait également prévoir
l’actualisation permanente de la formation car les métiers sont sujet à des
évolutions permanentes).
Où est le problème ? Si
nous sommes convaincus de la nécessité de l’inspection pour les formateurs,
nous devons trouver les moyens de le faire. C’est aussi simple que cela.
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