[18/01/2008 14:08:14] PARIS (AFP) Les cyber-marchands français n’investissent pas suffisamment dans l’animation de leurs sites et en outils de fidélisation de la clientèle, ce qui explique que seulement un tiers des internautes ont franchi le pas de l’achat en ligne, selon le cabinet Ernst and Young. Dans une étude publiée vendredi, basée sur un panel de 35 sites marchands français, Ernst and Young analyse les performances des cyber-marchands dans les domaines du référencement, de la convivialité, de la qualité de l’information, de l’animation et du marketing, qu’il note sur cinq. “Globalement, on constate que la plupart de ces critères sont à un niveau satisfaisant. L’ensemble du panel a une note moyenne de 3,6 sur 5”, a déclaré Philippe Ausseur, co-auteur de l’étude, lors d’une conférence de presse téléphonique. “Le seul regret porte sur l’animation des sites et sur le marketing, nettement en retrait par rapport à la moyenne”, a-t-il regretté. Concernant l’animation, Ernst and Young met ainsi en avant “un sérieux retard” en matière de sites de socialisation pour une grande partie des cyber-marchands, malgré l’avènement du web 2.0. Pour le marketing, le cabinet regrette que la personnalisation des sites en fonction des habitudes d’achat du client soit encore peu répandue. “Certes la France progresse beaucoup en terme de cyber-acheteurs (33% des internautes), mais elle reste en retrait par rapport à l’Allemagne (43,8%) et à l’Angleterre (55,1%)”, a relativisé M. Ausseur, ajoutant que la confiance des internautes, estimée à 62% fin décembre est “décevante”. Il a toutefois expliqué le retard de la France en raison de la survivance du Minitel, qui demeure un canal de commandes important chez les spécialistes de la vente à distance. Les internautes ont dépensé 16 milliards d’euros sur les sites marchands en France en 2007, 30% de plus qu’un an plus tôt, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). |
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