La CEDEAO se dote d’une nouvelle compagnie aérienne
Elle
s’appelle ‘’ASKY’’, elle est régionale, elle a un caractère privé et
international. Elle, c’est la nouvelle compagnie aérienne ouest-africaine (CEDEAO
qui compte 15 Etats membres) qui vient d’être lancée les actionnaires de la
Société de Promotion d’une Compagnie Aérienne Régionale (SPCAR), et ce à
l’issue de leur Assemblée générale tenue le 17 janvier 2008 à Ouagadougou au
Burkina Faso.
Le nouveau président du Conseil d’Administration de la compagnie, M. Gervais
K. DJONDO, n’a pas manqué de se réjouir ‘’de la naissance de cette nouvelle
compagnie aérienne, qui est la concrétisation de la volonté maintes fois
exprimée des Chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région, de voir
l’Afrique dotée d’un outil commun de transport aérien à caractère privé.
Elle sera en conséquence un outil privilégié d’intégration africaine. ASKY
est une initiative fédératrice de l’Afrique’’, a-t-il indiqué.
On peut dire qu’il s’agit-là d’une phase importante qui vient de s’achever,
tout en sachant que les suivantes seront aussi importantes voire cruciales.
Car, la déréglementation du transport aérien fait que la bataille du ciel
sera rude, et de plus en plus.
N’empêche, maintenant il faut s’attaquer aux choses concrètes, notamment la
réalisation de toutes les diligences opérationnelles, c’est-à-dire la mise
en place des instances de gouvernance et les structures opérationnelles,
puis le recrutement du personnel, et enfin la mobilisation du capital.
Le management de la nouvelle compagnie veut aller très vite, puisque selon
les informations disponibles nous apprenons que le démarrage de ses premiers
vols commerciaux pourraint intervenir avant la fin du premier semestre 2008.
Ainsi, la compagnie envisagerait à desservir, progressivement,
quotidiennement tous les pays au sud du Sahara, de Dakar à Addis-Abeba en
passant par Khartoum, Nouakchott, Abuja, Abuja, Windhoek, Johannesburg,
Nairobi, etc.
Ainsi, ASKY va s’attaquer à tous types de clientèle (hommes d’affaires,
étudiants, jeunes, travailleurs, touristes) et de leurs biens, marchandises,
fret, etc. aussi bien à travers le continent, mais aussi vers le reste du
monde. Et pour ce faire, la compagnie compte ‘’s’appuyer sur un schéma de
structures décentralisées autonomes organisées autour de réseaux et de
métiers : réseau inter continental ; réseau inter Afrique ; réseau régional
; le cargo ; le tourisme ; la maintenance…).
Alors, on ne peut que souhaiter bon vol, et surtout moins de secousse, à la
nouvelle compagnie aérienne africaine.
Elle
