L’enseignement privé

L’enseignement privé

A mon avis, deux facteurs expliquent en
grande partie l’échec que connaissent les universités privées:

– Le coût prohibitif des études: il faut
compter entre 3.000 dt et 5.000 dt par an en général, avec des diplômes qui
peinent à trouver leurs places sur le marché du travail. A ce prix là, on
peut faire des études en Ukraine, en Russie ou en Roumanie, et d’autres pays
de l’Europe de l’Est, connus pour la qualité de leur enseignement depuis
l’époque soviétique.

 

De plus, en Tunisie, l’enseignement
public bénéficie d’une belle image et nos diplômes nationaux sont reconnus
et appréciés dans la plupart des pays. Alors, lorsqu’on en a plus on doit
choisir entre payer 50 DT pour bénéficier de cet enseignement de qualité ou
payer cent fois plus, le choix est vite fait…

– Les universités privées restent
imprégnées d’une mauvaise image en Tunisie, car elles n’attirent que “les
ratés du service public”. Et même que certaines écoles n’hésitent pas à
“vendre” les diplômes. Personnellement, j’ai une amie qui s’est classée 2ème
dans une école supérieure privée, dont le nom rappelle étrangement celui
d’une école de commerce située en banlieue nord de Tunis, alors qu’elle a
redoublé deux fois dans cette dernière…

Un miracle peut-être??

 

BH

 


Réaction à l’article :
Enseignement supérieur : le privé prêt au décollage ?

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