Le premier forum maghrébin des relations publiques s’est tenu hier 24
janvier 2008 à Tunis. C’est l’agence PR Factory, dirigée par Taoufik Habaieb,
qui a eu le privilège d’organiser cette première édition à laquelle ont pris
part de nombreuses personnalités, notamment tunisiennes, entre autres MM. Slaheddine Maouia, actuel président de l’Union des radiotélévisions arabes,
Ridha Najjar, Slaheddine Dridi, et certains représentants algériens,
mauritaniens, libyens et libanais…
Au menu de cette édition, un thème-question auquel il fallait répondre, à
savoir ‘’comment réussir des relations publiques innovantes et tirer le
meilleur profit dans les stratégies marketing et communication ?’’.
Les
relations publiques ‘’couvrent à la fois la communication institutionnelle,
les relations presse, la communication de crise, les affaires publiques et
la responsabilité sociale et environnementale’’, cette rencontre devait
constituer un espace d’analyse des nouvelles techniques, des cas
significatifs mais également des meilleures pratiques internationales.
Au cours de cette rencontre, quelques cas concrets de pratiques de PR en
Tunisie, à Dubaï, en Algérie et en Mauritanie ont été présentés montrant
l’importance d’une relation publique/marketing pour une institution, une
ONG, une entreprise publique ou privée.
Par ailleurs, il a été clairement reconnu que les médias constituent le
relais, le maillon essentiel des messages de l’entreprise –dont le
traitement devrait être confié à PR- vers le ‘’consommateur’’ final. C’est
sans doute pour cette raison que M. Taoufik Habaieb a pris l’initiative –que
nous estimons louable- d’effectuer un sondage auprès des journalistes et
communicateurs afin de déterminer ce qui est important pour le
journalise, le vrai et non l’autre -le ‘’peshmerga’’ comme on l’appellerait
en Mauritanie- dans sa relation avec l’entreprise ou un PR. Cela dit, les
résultats de ce sondage nous ont paru quelque peu étonnants. Mais bon, les
techniques des sondages ont leur raison (scientifique) que le commun des
mortels ignore encore sans doute !
Enfin, pour ceux qui ne le savaient pas, cette première maghrébine aura
montré qu’il ne faut pas faire un amalgame entre agent de publicité et PR,
pratique totalement interdite sous d’autres cieux mais souvent pratiquée
chez nous.