L’ONU a livré son rapport 2008 sur l’E-gouvernance dans le monde. Ce rapport
classe la Tunisie au 124ème rang sur 182 pays. Si on fait mieux que le
Maroc (au 138ème rang), nous nous faisons devancer, en Afrique du Nord, par la Libye 120ème, l’Algérie 121ème,
et l’Égypte à la 79ème place.
La note qui nous est attribuée, 0,3458 est cependant légèrement supérieure à
la moyenne régionale de 0,3403. Une moyenne tirée par le bas par le
faible score du Soudan qui, avec 0,2186, arrive à la 161ème
position. Dans le monde arabe, ce sont les Émirats Arabes Unis qui réalisent
la meilleure performance avec une 32ème place, suivis du Bahreïn
42ème, puis de la Jordanie 50ème. Notre pays a du
reste perdu 3 places par rapport à l’édition 2005 de ce même classement.
En Afrique subsaharienne, c’est encore une fois l’Afrique du Sud qui mène le
bal avec sa 61ème position. Mais le Lesotho 114ème, le
Botswana 118ème, le Kenya 122ème sont relativement
bien classés.
Aux premiers rangs de ce classement, on retrouve, comme d’habitude, les pays scandinaves avec la Suède, le Danemark, et la Norvège, en tête de
liste.
Pour établir son classement, l’ONU a procédé à des enquêtes sur les sites Internet
gouvernementaux, sur l’état des télécommunications des différents pays, ainsi
que sur les ressources humaines allouées à l’administration électronique. Dans
son enquête, l’organisation internationale a aussi évalué l’interaction
entre les gouvernements et leur population par le biais de l’Internet. Selon
ce rapport de l’ONU, de «nombreux pays dans le monde devraient dynamiser
leur administration publique et la rendre plus transparente». Dans ce
contexte, l’emploi approprié des technologies de l’information joue un rôle
crucial pour atteindre les objectifs de croissance économique, et de
développement social. Il ne s’agit pas, selon l’ONU, de faire l’éloge de la
technologie en elle-même mais de favoriser son application dans le processus
de développement.
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