Les débats se poursuivent
sur l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange entre la Tunisie et
l’Union européenne… et c’est une bonne chose. Mais c’est de l’autre côté du
miroir que tout est en train de se jouer depuis les dernières années ; dans
l’arrière-boutique où la communication et le travail d’image a évidemment un
statut sans détourner notre regard de ceux qui ont les mains dans le
cambouis.
Cette arrière-boutique,
c’est là où se fait le travail d’ingénieur, d’industriel, de producteur,
toutes catégories confondues… L’entreprise, en somme !
Elle a réussi à tirer son
épingle du jeu ces dernières années à entendre les deux ministres de
l’Industrie, de l’Energie et des PME et celui du Commerce et de l’Artisanat.
Les industries mécaniques et électriques ont même carrément explosé le
plafond. La machine marche mais elle a encore et toujours besoin de plus de
carburant, de plus d’alimentation… A qui le tour d’aller au charbon ?
Vous n’avez pas saisi
l’allusion ? Nous allons vous donner un indice : savez-vous que les gens de
Singapour sont en train de débaucher à tour de bras (et à grands frais) tous
les chercheurs qu’ils peuvent trouver pour arriver à leur premier but de
réunir 3.000 chercheurs (oui, trois mille chercheurs parmi les meilleurs,
les chefs de recherche, les leaders, les patrons…) pour anticiper les
produits de demain. C’est aussi simple que cela se dit.
Nous savons que ces
simples mots impliquent des fortunes à débourser pour ceux qui désirent les
mettre en œuvre mais il faut comprendre que la gamme moyenne sera de plus en
plus dure à défendre. Prenez le textile ou les industries mécaniques et
électriques. Il y a une telle concurrence aux quatre coins du monde que
c’est de l’héroïsme pur que de s’y accrocher à l’infini. Pour le moment nous
ne pouvons pas faire mieux…, oui, mais demain ?!
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