E-tourisme : internet ne favorise pas la destination tunisienne

E-tourisme : internet ne favorise pas la destination tunisienne

Le choix (du touriste) s’opérait auparavant sur une cinquantaine de
destinations, comme la Tunisie, la France, l’Italie, le Maroc … Alors
qu’aujourd’hui on recense plus de 500 destinations, aussi variées que
Madagascar ou la Tanzanie. Et le web est l’une des toutes premières sources
d’informations pour les voyageurs. C’est ce que le directeur du département
Voyages de Google France, M. Enrique Nalda a déclaré, dans une interview
accordée au «Journal du Net».

 

Selon lui, une nouvelle tendance aurait émergé en 2007, celle de la «coopétition».
C’est-à-dire «un mélange de compétition et de coopération entre agences de
voyages en ligne et producteurs (compagnies aériennes, loueurs, chaînes
d’hôtels, voyagistes, etc.)». Et les moteurs de recherche en général, et
Google en particulier se retrouvent placés au centre des préoccupations des
professionnels du tourisme. Puisque pas moins de “74 % des internautes
utilisent un moteur de recherche pour trouver leur séjour et 41% réalisent
un achat ou une réservation en ligne “, a affirmé M. Enrique Nalda.

 

Le site idéal devrait donc à la fois fournir les informations les plus
complètes possibles, sur les musées, et autres attractions culturelles de la
ville, mais aussi permettre l’achat des tickets d’entrées, la réservation de
chambres d’hôtels. Mais quels sites web répondent-ils réellement à ces
critères, en Tunisie ? Le nombre de destinations touristiques explose,
notamment sur le Net. La facilité avec laquelle le touriste peut comparer
les différentes destinations sur le world wide web ne favorise clairement
pas notre pays.

 


O.C.