|
Dans le cas particulier
de la Chine, quelle est la signification du dialogue des cultures pour les
chefs d’entreprise tunisiens ? Simplement que la Chine, devenue point
d’inflexion de premier plan dans l’économie mondiale, elle appelle chacun
d’entre nous à savoir le plus possible sur son mode de pensée, sur ses
valeurs, sur ses traditions, son histoire…
Malheureusement, à part
quelques exceptions, nous parlons beaucoup de la Chine mais nous n’en savons
presque rien.
Certes, les initiatives
de notre pays se sont poursuivies depuis toujours avec elle et une amitié
les lie sans conteste. D’ailleurs, notre ministre de la Culture et de la
Sauvegarde du patrimoine vient de s’entretenir avec la vice-ministre
chinoise de la Culture où ils ont évoqué la coopération entre les deux pays
amis dans les secteurs de la culture et de la sauvegarde du patrimoine et
les moyens susceptibles de la diversifier et d’en enrichir le contenu.
Mais, à part ces
traditions officielles, si l’on ose dire, c’est à peu près le désert alors
que les chefs d’entreprise doivent prendre tout cela beaucoup plus à cœur.
On ne le répètera jamais assez : un interlocuteur dont on connaît beaucoup
de choses est plus enclin à communiquer, à sympathiser, à échanger, à
coopérer…
Il y a une occasion qui
va se présenter pour nous permettre à tous de dépasser un petit peu notre
ignorance. C’est l’exposition archéologique sur les trésors de la Chine
qu’abritera la Tunisie à partir du mois de mai prochain. Il faut y aller,
voir, écouter les experts, essayer de se documenter, lier des amitiés.
Et puis, ceux qui en ont
les moyens pourraient profiter de la contribution de la Tunisie aux
manifestations culturelles qui seront organisées en Chine l’été 2008, en
marge des Jeux olympiques, pour aller y faire un petit tour.
|
