Bush prêche la confiance à long terme dans l’économie américaine

 
 
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Le président George W. Bush, le 30 janvier 2008 à Torrance en Californie (Photo : Saul Loeb)

[30/01/2008 22:46:23] TORRANCE (AFP) Le président George W. Bush a affirmé mercredi que les Américains devaient avoir “confiance” dans leur économie à long terme malgré des signes de ralentissement, le jour où son gouvernement annonçait un brutal freinage de la croissance.

“J’espère que vous avez confiance dans notre économie. Moi, j’ai confiance. Nous avons des problèmes à régler à court terme. La croissance a ralenti à 0,6% au quatrième trimestre. En d’autres termes, des signes disent que notre économie ralentit”, a dit M. Bush à l’occasion de la visite d’une société de construction d’hélicoptères à Torrance (Californie).

“Mais, pour le long terme, vous devez avoir confiance dans notre économie”, a-t-il ajouté, invoquant une inflation et des taux d’intérêt bas et une productivité élevée.

“Notre économie est souple, elle est robuste, nous avons connu des problèmes par le passé”, a-t-il dit, citant une période de récession antérieure, des scandales financiers, les attentats du 11-Septembre et les catastrophes naturelles comme l’ouragan Katrina.

Il a de nouveau pressé le Congrès d’approuver “le plus vite possible” un ensemble de mesures de relance qui vient d’être adopté par la Chambre des représentants après avoir donné lieu à un rare accord politique avec l’administration.

Mais celle-ci s’inquiète à présent de projets au Sénat de modifier considérablement le contenu de ce plan d’environ 145 milliards de dollars.

“Quoi que fasse le Sénat, ils ne doivent pas retarder cet ensemble de mesures. Ils ne doivent pas retenir de l’argent qui est destiné à vos poches. Plus tôt vous recevrez un chèque, plus grandes sont les chances que (ce plan…) fasse une différence”, a-t-il dit.

A plus long terme, M. Bush a instamment engagé le Congrès à ratifier trois accords de libre échange conclus par son gouvernement avec la Colombie, Panama et la Corée du Sud. Cette ratification est tout sauf acquise.

La croissance américaine a brutalement décéléré au quatrième trimestre 2007, à 0,6% en rythme annuel, souffrant de l’essoufflement des ménages et de la crise de l’immobilier.

Dans la foulée, la Réserve fédérale américaine (Fed) a baissé mercredi son taux directeur d’un demi-point à 3%, et suggéré qu’elle pourrait aller plus loin pour contrer les risques de récession et les tensions “considérables” sur les marchés.

 30/01/2008 22:46:23 – © 2008 AFP