[01/02/2008 10:08:51] PARIS (AFP) La direction d’Alcatel-Lucent France a annoncé vendredi la suppression de quelque 400 emplois dont 250 à Vélizy (Yvelines), sans fermeture de site, dans le cadre du plan mondial touchant 4.000 postes annoncé le 31 octobre, a-t-on indiqué de source syndicale. Comme pour le précédent plan social lancé en février 2007 (1.468 suppressions de postes), ce nouveau plan, annoncé lors d’un comité central d’entreprise vendredi matin à Vélizy, sera basé sur des départs volontaires, et des solutions de mobilité interne seront proposées aux salariés. Dans le détail, 50 postes doivent disparaître à Ormes (Loiret), 40 à Villarceaux (Essonne), 30 à Lannion (Côtes d’Armor), 25 à Orvault (Loire-Atlantique) et 25 à Eu (Seine-Maritime). La direction de l’équipementier en télécoms n’a pas confirmé dans l’immédiat ces chiffres. Par activités, ce sont les “fonctions centrales” dans les régions (finances et ressources humaines) qui payent le plus lourd tribut avec 150 suppressions de postes. Une centaine de postes sont supprimés dans les services, une autre centaine dans l’activité opérateurs, 40 dans l’industriel et les achats. Alcatel-Lucent France, principale filiale en France, compte au total 8.000 employés. Le directeur des ressources humaines a précisé, selon la même source syndicale, que les activités de recherche et développement étaient préservées en France, et que des investissements seraient faits dans la technologie Wimax (internet haut débit sans fil) et dans le projet LTE (long term evolution) en vue de la future norme de réseau mobile de 4e génération. La France est consacrée “pôle de recherche pour la 4e génération”, selon une source proche du dossier. Dans un communiqué, la CFE-CGC a indiqué qu’elle “jugera la cohérence du dispositif (…) sur pièces notamment pour les créations de postes liées à l’innovation”. Quelques autres suppressions de postes pourraient être annoncées dans la journée en comité d’entreprise au siège parisien, concernant la filiale Compagnie financière Alcatel-Lucent, selon une autre source syndicale. Les syndicats redoutaient entre 500 et 800 suppressions de postes. En guise d’avertissement, la ministre de l’Economie Christine Lagarde avait affirmé mardi que le gouvernement était “particulièrement soucieux et particulièrement attentif” au respect des engagements pris par le groupe Alcatel-Lucent, notamment en matière d’emploi. |
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