Webmanagercenter publiait il y a deux jours la
nouvelle : une panne sur deux câbles sous-marins de télécommunications en
Méditerranée a eu pour conséquence une panne d’Internet généralisée. Depuis,
il y a eu du nouveau : trois autres câbles ont été endommagés. On a donc eu
un «accident» au large d’Alexandrie, qui affecta en même temps deux câbles
distants d’un kilomètre. Un autre «accident» s’est produit du côté de Dubaï,
et voilà que ‘’l’épidémie’’ touche un autre câble au large de la Malaisie,
et pour finir, un cinquième et dernier «accident» pour un câble iranien
cette fois-ci. Pour 60 millions d’internautes indiens, le web ne répond
plus. Toute l’industrie informatique qui sous-traite sa production du côté
de Bangalore s’en trouve affectée.
Ce seraient des navires qui, en jetant l’ancre,
auraient provoqué la coupure. Thèse évoquée dans le cas égyptien, avant que
les autorités du Caire n’affirment qu’il n’y a eu aucun navire croisant dans
la région durant les 12 heures qui ont précédé «l’accident», ni pendant les
12 heures d’après.
D’autre part, une distance de plus d’un
kilomètre sépare les deux câbles égyptiens. Alors, simple coïncidence ?
Admettons. Mais comment expliquerait-on les pannes quasi-simultanées à Dubai,
en Malaisie, et… en Iran ? Située au cœur même de la zone affectée par les
coupures du réseau, Internet continue de fonctionner normalement en Israël.
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