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Mon jeune frère m’a dit un jour :
«conduire en Tunisie c’est comme jouer à la Playstation ; il faut s’attendre
à tout !». Sauf que là, quand on s’écrase ou qu’on part dans le décor, il
n’y a plus de menu «rejouer» ni de voiture neuve prête à remordre l’asphalte
(quoique pour certains, …).
Je suis on ne peut plus d’accord
avec vous sur les conséquences. Seulement, contrairement à vous, je ne peux
m’empêcher d’accuser. Pour la conduite et l’attitude, j’accuse la Wafqua que
vous décrivez et les Auto Ecoles qui sont derrière ça.
Mais j’accuse surtout les parents
qui, débordés et dépassés, laissent faire leur gentille progéniture à la
maison, à l’école et, pourquoi pas, sur la route. Pour l’état des routes,
les ondulations ne sont pas dues à la chaleur, comme le disent certains.
Elles sont dues à la pratique «du moins disant» dans les marchés publics.
La construction des routes, comme
le reste, est très souvent confiée à l’entrepreneur le moins disant. La
logique est défendable, mais à court terme seulement. En effet, elle ne
l’est que si l’on ne regarde que le coût de construction et qu’on ignore :
– le coût de maintenance, plus
important pour une route de mauvaise qualité,
– le coût économique des
accidents
– le coût de refonte de tout ou
partie de la route.
Allez, je dois me préparer
psychologiquement avant de prendre la route …
ZAJ
Réaction à l’article :
Les MadMax de la route
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