C’est un grand débat que vous
ouvrez car vous mettez le doigt sur des sujets très sensibles. La conduite
en Tunisie et les marchés publics (code de la route et code des marchés
publics) : ils ont beaucoup de similitudes.
De nos jours, conduire à Tunis
est devenu un cauchemar. Franchement, malgré ce que font les chauffeurs de
taxis comme erreurs, je les plains car il faut leur tirer chapeau pour leur
endurance. Entre les conducteurs qui dorment sur la deuxième ou la troisième
voie et les “pilotes” qui font des slaloms à plus de 100 km/h en ville, il
faut être lucide et bien concentré pour sortir indemne en fin de journée.
A part ce qui a été identifié par
l’auteur comme causes, je rajouterai :
– la mauvaise
signalisation dans certains endroits (une signalisation non conforme au code
de la route). A qui la responsabilité ?
– l’absence de
signalisation
– des conducteurs
se croyant au dessus de la loi et intouchables et qui se permettent de faire
des folies : griller des feux rouges, dépasser à droite, griller une ligne
continue, rouler sur les rails du tramway, griller des stops, rouler en sens
interdit (même sur l’autoroute et les voies rapides), …
– des routes et
ouvrages d’art mal étudiés, mal conçus et mal réalisés. La faute de la règle
du moins disant, certes. Mais c’est aussi la règle du mieux “donnant” qui en
est la cause principal. Car comment justifier la validation d’études de
mauvaise qualité et la réception de travaux ne respectant pas les normes ?!
Je pense que les autorités
doivent bien se pencher pour étudier en profondeur les causes et les
origines réelles des problèmes de la circulation routière afin de trouver
les bons remèdes…
Kamel Ben Ameur
Réaction à l’article :
Conduire c’est comme jouer à la Playstation, il faut s’attendre à tout !
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