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La CAN est terminée pour notre
équipe nationale, qui quoiqu’on en dise nous a fait honneur en étant digne
représentante de nos couleurs.
Par contre, je demeure perplexe
devant tant d’acharnement sur l’entraîneur (mais bizarrement pas sur son
adjoint qui partage certainement toutes les décisions prises) dans les
colonnes de nos journaux! Et voilà que tout le monde s’érige en stratège du
football en critiquant tous les choix qui ont été faits. De stratège je suis
personnellement loin d’en être. J’aime voir, bien jouer notre équipe
nationale, je suis comblé quand elle gagne et je souffre quand je la sens
déstabilisée.
Nous portons une part de
responsabilité de ce dernier état dans lequel peut se trouver notre équipe
en étalant toutes ces critiques au grand jour quand nos joueurs devaient
nous savoir unis autour d’eux. La critique est aisée, dit-on, et l’art est
difficile. Alors comment peut-on avancer des choix sur les entrées et
sorties de joueurs sans les avoir vu à l’entraînement, sans savoir dans quel
mental, ils se trouvent avant le match concernée? Seuls ceux qui les voient
et les fréquentent quotidiennement peuvent apprécier cela et faire, en
conséquence, les choix qui leur semble les plus adaptés. J’ai été soufflé en
entendant certaines déclarations faisant état du manque totale de
discernement de l’entraîneur national, qu’il a joué contre l’équipe
nationale, qu’il s’acharne contre cette équipe en l’isolant de tout… Mais
on ne représente pas une Nations en colonies de vacances! Il y a un devoir
national à accomplir et cela doit se faire avec tout le sérieux possible et
dans la plus totale et stricte discipline. Comme à l’armée! Comment peut-on
croire un seul instant que l’entraîneur national et son adjoint n’aient pas
visé la victoire dans cette CAN? Et puis l’entraîneur n’a-t-il pas fait
jouer 17 joueurs? Ca veut dire qu’il a formé une équipe partie pour nous
représenter, pour quelques années et cela compte pour beaucoup dans une
mission à remplir qui intègre une vison d’avenir. A mon humble avis ce qui a
manqué à cette équipe, qui a de l’avenir, ce sont “les tripes” avec lesquels
tout joueur doit descendre sur le terrain, sans complexe aucun! d’y croire
et d’être convaincus en leurs capacités! Aussi la préparation psychologique
doit elle avoir un place importante dans leur encadrement. Regardons
l’Egypte. Eux c’est plutôt le complexe de supériorité qui les fait courir
sur le terrain; tout le monde les traite de Pharaons et toute équipe adverse
l’appréhende. Et pourtant techniquement et collectivement notre équipe
présente plus de qualité! Alors soyons solidaires et constructifs et ne
cherchons pas de bouc émissaire. Sachons apprécier les bonnes prestations et
analysons plus en profondeur les raisons de celles, moins bonnes ou
mauvaises et apportons les correctifs nécessaires sans nous ériger tous en
entraîneurs!
M.Z
Réaction à l’article :
Entraîneur ou sélectionneur ?
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