[15/02/2008 09:46:45] PARIS (AFP) L’Etat pourrait conserver un “contrôle stratégique” sur les activités sensibles du groupe issu d’un éventuel rapprochement d’Areva avec Alstom, à travers par exemple un mécanisme d'”actions préférentielles”, estime vendredi le PDG d’Alstom, Patrick Kron. Un rapprochement entre le groupe nucléaire Areva, actuellement public à 85%, et le groupe industriel privé Alstom est un des schémas de refonte étudié par l’Elysée. “L’Etat pourrait fixer la participation qu’il souhaite garder et mettre en place des mécanismes appropriés pour conserver un contrôle stratégique des activités autour du cycle du combustible, comme par exemple un système d’actions préférentielles”, explique M. Kron dans un entretien à La Tribune. “Mais il faut conserver une unicité de la direction sur l’ensemble fusionné”, ajoute-t-il. M. Kron réaffirme par ailleurs qu’il n’est pas intéressé par une simple prise de participation dans Areva en cas de “mise sur le marché” d’une nouvelle fraction de son capital. Un porte-parole de Bercy avait confirmé début février que le ministère de l’Economie avait reçu le rapport de la banque britannique HSBC et du cabinet américain McKinsey mandatés pour étudier une refonte du capital d’Areva, tout en soulignant que “toutes les hypothèses” restaient sur la table. La patronne du leader mondial du nucléaire, Anne Lauvergeon, est hostile pour sa part à un rapprochement avec Alstom, et préfèrerait une augmentation de capital pour financer ses projets. Areva entend investir 10 milliards d’euros d’ici 2012. |
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