Mohamed SASSI : ‘’On compte… sur l’apport des chercheurs tunisiens ici et à l’étranger…’’.

Par : Tallel

Propos recueillis par Tallel BAHOURY


mohsassi180.jpgUMLT, c’est l’université méditerranéenne privée de Tunis, fondée il y
a juste trois ans, et dont l’activité principale c’est la recherche en
gestion et finance. Nous avons rencontré son directeur général, M. Mohamed
Sassi, lequel donne, dans cette interview, certains détails sur le
fonctionnement de l’établissement.

 

Webmanagercenter : Vous avez créé l’UMLT il y a trois ans.
Pourriez-vous nous présenter son objet (disciplines enseignées…) ?

 

Mohamed Sassi : Notre université est spécialisée dans le domaine de la
gestion et de la finance des entreprises. Nous faisons partie du réseau
euro-méditerranéen pour l’enseignement et la recherche en économie et en
gestion.

 

Avec l’adoption du nouveau système LMD, toutes les disciplines de la gestion
y sont présentes, de la première année jusqu’au doctorat :

 

 

– Entreprenariat et nouvelles technologies

– Finances d’entreprise

– Gestion des risques en finance et assurance

– Audit, contrôle de gestion et finance

– Marketing et management

– Stratégie et management

– E-Business, e-commerce et NTIC

– Marchés financiers

– Affaires internationales et juridiques

– etc.

 

Quelles sont les conditions d’accès à l’UMLT, en termes financiers et
diplômes ?

 

Pour être admis à l’UMLT, il faut avoir un baccalauréat et un dossier
solide. Nous avons besoin d’étudiants sérieux, de qualité et ambitieux…
C’est qui fait que l’admission, qui se fait sur dossier, est très sélective.
Concernant les frais d’inscriptions, ils sont variables, selon les cycles
(du 1er, 2ème ou 3ème), mais sont à la
portée du Tunisien moyen, car nous croyons à la démocratisation des études.

 

Vous dites que l’UMLT est la première université privée consacrée à la
recherche fondamentale. Mais la recherche nécessite beaucoup d’argent pour
des résultats qui tardent souvent à se concrétiser. Dans ce cas quelles sont
vos sources de financement ?

 

Nous comptons beaucoup sur la coopération internationale et sur nos
étudiants. Aujourd’hui, les universités européennes sont très riches de leur
expérience et de leurs bases de données diverses. Leurs budgets sont
colossaux. Mais nous comptons beaucoup sur la motivation de tout un chacun.
On compte particulièrement sur nos chercheurs tunisiens ici et à l’étranger
; bref, tous ceux qui ont compris que pour construire l’avenir de notre
pays, il faut donner un peu de soi même pour nos enfants.

 

Vos recherches sont essentiellement orientées gestion et finance, deux
domaines importants pour l’économie d’un pays. Avez-vous noué des relations
avec les institutions financières tunisiennes ? Si oui lesquelles, si non
pourquoi ?

 

Nous pensons justement que nous répondons à un besoin urgent de notre pays
et surtout à la motivation des étudiants qui veulent accéder à la modernité
et un haut niveau de qualité d’études.

 

Nous avons noué de très bonnes relations avec différentes institutions de
notre pays, des grandes banques en particulier. Nous formons des cadres chez
eux. Ils sont des véritables partenaires, car nous répondons à leur besoin
et on arrive à parler le même langage.

 

Nous avons des partenariats avec les universités tunisiennes publiques
également. Nous croyons beaucoup au travail en réseau et on veut développer
de plus en plus les partenariats. C’est le seul moyen pour rester dans le
vif de leurs préoccupations.