Peut-on concilier recettes fiscales conséquentes et un volume
d’investissements directs étrangers au niveau des attentes et, surtout, des
besoins d’un pays ? Confrontés à cette gymnastique, les Etats –tant
développés qu’émergents- à travers le monde s’en sortent de manière plus ou
moins heureuse. Et c’est pour cela qu’ils réussissent à attirer des
quantités inégales d’investissements directs étrangers.
Plus que jamais d’actualité, cette problématique a fait l’objet d’un rapport
de l’OCDE traitant des «Effets des taxes sur l’investissement direct
étrangers –preuve récente et analyse politique», dont il ressort notamment
que «des taxes plus élevées découragent généralement les IDE» et que «pour
chaque point pour cent d’augmentation des taux d’imposition, les flux d’IDE
pourraient chuter de plusieurs points, selon l’activité et le pays concerné
et la période en question».
En conséquence, les pays de l’OCDE ont répondu différemment à cette
problématique. Certains ont choisi de réduire les impôts sur les sociétés
pour l’ensemble des opérateurs. D’autres ont préféré réserver ce traitement
préférentiel à certaines activités dites «mobiles», comme la
recherche/développement, l’industrie du cinéma, la construction navale, et
les services financiers.
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