[19/02/2008 15:34:20] PARIS (AFP) Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, estime que la Société Générale n’avait pas affecté de moyens suffisants aux contrôles internes, un problème que la Commission bancaire avait “détecté et signalé”, dans un entretien publié mardi sur le site de Paris-Match. “Dans le cas de la Société Générale, les moyens affectés aux contrôles internes, notamment humains, n’étaient pas suffisants”, a expliqué M. Noyer. “Nous l’avions détecté et signalé lors des précédentes missions de la Commission bancaire”, l’organe de contrôle des banques que préside M. Noyer, a-t-il ajouté. Interrogé sur la raison pour laquelle les “contrôles réguliers” faits par la Commission bancaire n’avaient pas détecté les agissements de Jérôme Kerviel, M. Noyer a répondu que ces contrôles ne portaient “jamais sur des personnes”. “On ne met pas un policier derrière chaque citoyen”, a-t-il comparé. La Commission bancaire a effectué 17 contrôles dans divers départements de la Société Générale entre 2006 et 2007, avait précisé le gouverneur fin janvier. L’organe de contrôle des banques avait envoyé le 19 mars 2007 une “lettre de cadrage” au PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, lui demandant notamment de “maintenir une extrême attention à tout risque opérationnel” (fraude, erreur humaine, panne informatique), avait indiqué de son côté la secrétaire générale de la Commission bancaire, Danièle Nouy, lors d’une audition devant l’Assemblée nationale. |
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