[20/02/2008 11:23:04] PARIS (AFP) Electricité de France (EDF) a réalisé en 2007 un bénéfice net quasi-stable à 5,618 milliards d’euros et veut “accélérer” ses investissements qui s’élèveront à 35 milliards d’euros entre 2008 et 2010, a-t-il annoncé mercredi. Le bénéfice net, en très légère hausse de 0,2%, se révèle supérieur aux attentes des analystes en raison d’éléments exceptionnels et “grâce à l’ensemble des entités” du groupe, précise EDF dans un communiqué. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda), qui reflète la performance des activités du groupe, a progressé de 5,7% à 15,210 milliards d’euros, conformément aux objectifs d’EDF et aux attentes du marché. Pour 2008, EDF annonce une année “d’accélération des investissements” opérationnels qui s’élèveront à 35 milliards d’euros entre 2008 et 2010, dont 10 milliards d’euros en 2008, soit une hausse de plus de 33% par rapport à 2007. En 2007, EDF avait déjà augmenté ses investissements de 26,2% à 7,490 milliards d’euros, contre 5,935 milliards en 2006. Le premier producteur européen d’électricité dépasse donc les objectifs qu’il avait fixés fin 2005 avec des investissements de 40 milliards d’euros sur 2006-2010, dont plus de la moitié en France. EDF a aussi lancé un nouveau plan d’amélioration de ses performances nommé “Excellence opérationnelle”, qui sera “déployé progressivement entre 2008 et 2010”, après un premier programme de performance nommé “Altitude”, dont EDF a salué le “succès”. Le chiffre d’affaires, déjà publié, a progressé en 2007 de 1,2% à 59,6 milliards d’euros, grâce notamment à un bon quatrième trimestre et à l’international. 2007 aura marqué “une avancée stratégique majeure” du groupe à l’international, en tant qu'”investisseur et exploitant dans des projets nucléaires” aux Etats-Unis et en Chine, a souligné son PDG Pierre Gadonneix, cité dans le communiqué. Le groupe va proposer à l’assemblée générale de ses actionnaires le versement d’un dividende en hausse de 10,3% à 1,28 euro par action. EDF, qui a régulièrement détrôné en 2007 le groupe pétrolier Total comme première valeur à la Bourse de Paris, est détenu à 84,8% par l’Etat, après la cession par ce dernier, le 3 décembre, de 2,5% de son capital pour environ 3,7 milliards d’euros, qui doivent servir à financer les universités. |
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