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[21/02/2008 09:33:15] PARIS (AFP) La présidente du Medef Laurence Parisot a déclaré jeudi vouloir “booster” l’intéressement dans les petites entreprises en instaurant un crédit d’impôt sur l’impôt sur les sociétés (IS), pour celles qui le mettraient en place. “Nous avons en France des systèmes, participation et intéressement, qui n’existent nulle part ailleurs mais qui sont sous-utilisés”, a souligné Mme Parisot sur RMC et BFM-TV. Mettant de côté la participation, “qui est un mécanisme complexe et pas le plus adapté au monde d’aujourd’hui”, elle a estimé qu’il fallait “booster l’intéressement le plus vite possible, notamment dans les entreprises de moins de 50 salariés”. “Moins de 10% de ces entreprises utilisent aujourd’hui ce système, il faut que l’on passe vite à plus de 50%”, a dit Laurence Parisot. “Aujourd’hui les formules sont compliquées et il faut passer par un référendum dans l’entreprise pour mettre en place un accord d’intéressement”, a-t-elle rappelé. “Je propose que pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés, ça puisse être mis en place par décision du chef d’entreprise et que, avec une formule simple liée aux résultats de l’entreprise, les salariés puissent profiter des profits développés par l’entreprise”, a-t-elle ajouté. Pour développer le système, Mme Parisot a proposé que “toutes les entreprises qui mettent en place un système d’intéressement et qui ne l’ont jamais fait jusqu’alors, bénéficient d’un crédit d’impôt sur l’impôt sur les sociétés”, évoquant “30% de déductibilité”. La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) avait de son côté prôné la semaine dernière la mise en place d’un “taux intermédiaire” d’impôt sur les sociétés (IS) pour inciter à la mise en place de la participation et l’intéressement. En janvier, le président Nicolas Sarkozy s’était dit prêt “à avoir un impôt sur les bénéfices différencié pour les entreprises de moins de cinquante salariés qui se lanceraient dans la participation et dans l’intéressement”. |
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