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Le géant américain des moteurs de recherche Google se retrouve impliqué dans
le conflit arabo-israélien. Les blogueurs israéliens s’en donnent à cœur
joie, les journaux de Tel-Aviv multiplient les articles sur le sujet. A
l’origine de l’histoire, de simples notes insérées par un internaute
palestinien, nommé Thameen Darby, sur Google Earth, indiquant que la ville
de Kiryat Yam a été bâtie sur les ruines du village de Ghawarina. La famille
de Thameen serait même originaire de ce village, complètement rasée par les
Israéliens.
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là : la ville actuelle de Kiryat Yam
a décidé de poursuivre Google pour diffamation. Le moteur de recherche est
accusé de ne pas avoir enlevé les notes rectificatrices de Thameen.
Des responsables de Google Earth ont tenu à souligner que leur application
de cartographie en ligne dépend «des informations que lui apportent ses
utilisateurs, ce qui reflète la contribution des gens, et non ce que Google
croit être exact». La presse d’Israël se penche de plus en plus sur ce qui
est considéré comme un véritable soutien virtuel à la cause palestinienne. «The
Jewish Week», par exemple, ouvre le feu sur le Web 2.0, en portant ses
diatribes enflammées contre Facebook ! Le chef de file des sites de réseaux
sociaux est même accusé d’antisémitisme. Et même Wikipédia n’est pas
épargnée, puisqu’elle véhiculerait des «idées pro-arabes».
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