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A l’heure de la mondialisation,
la coopération sud/sud est une alternative intéressante afin de pouvoir se
doter de futurs champions à même de relever les défis de demain, notamment
pour le cas de petits pays (en termes de taille de marché) comme la Tunisie.
Pour ce faire, un tel rapprochement est générateur d’externalités positives
énormes, il n’y a qu’à voir les retombées sur le changement du comportement
des banques vis-à-vis des clients, de la distribution vis-à-vis des clients,
pour ne citer que ces deux secteurs ayant bénéficié ces dernières années de
l’arrivée d’acteurs étrangers.
Cessons donc de parler de
concurrence et voyons comment nous pouvons travailler main dans la main pour
relever les défis auxquels nous sommes confrontés ensemble, à l’instar de ce
qui se fait au niveau politique avec la grande commission mixte
tuniso-marocaine reprise par le patronat des deux pays lors du Conseil
d’affaires. De telles initiatives ne peuvent qu’être saluées.
Bilel JOUINI
Réaction à l’article :
Maghreb : la Tunisie a-t-elle définitivement perdu la bataille de la banque face au Maroc ?
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