Trois millions de puces de téléphones mobiles risquent d’être résiliées en
Algérie. C’est ce qu’a annoncé le président du conseil de l’Autorité de
régulation des postes et des télécommunications (ARPT), M. Mohamed Belfodhil.
Il s’agit de lignes de téléphonie mobile qui ont été vendues sans contrat,
sur le circuit informel. Ce qui pose un problème, c’est l’identification de
leurs propriétaires.
Les raisons sont clairement sécuritaires. Selon un éditorial publié le 28
février dans le quotidien algérien «Liberté», certains numéros ne sont
utilisés qu’une fois avant que la ligne correspondante ne soit purement et
simplement fermée.
«Ainsi, des dizaines de puces non enregistrées sont découvertes à chaque
opération de ratissage par les services de sécurité dans les maquis
terroristes. Face à cette situation, les autorités ont alerté les opérateurs
afin de mieux gérer leurs réseaux commerciaux et surtout de ne pas tomber
dans une sorte de banalisation de la puce GSM elle-même».
Le marché algérien de la téléphonie mobile regroupe 28 millions d’usagers,
dont 3 millions d’utilisateurs non-identifiés.
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