Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies
sur les changements climatiques, vient de lancer -alors qu’il rencontrait
lundi 3 mars 2008 les ministres de l’Environnement de l’UE tenue à
Bruxelles- un appel solennel à l’Union européenne (UE) afin de venir en
aide, financièrement, aux principaux pays en développement pour parvenir à
un accord mondial sur les changements climatiques.
“Mon message aujourd’hui est: de s’appuyer sur la direction que l’Europe a
montré jusqu’à présent, réfléchir sur le type de l’architecture financière
nécessaire pour parvenir à un accord de Copenhague qui sera ratificatif pour
les principales économies du monde”, a souligné M. De Boer.
Il faut rappeler que les pays de la planète ont convenu, lors de la
conférence des Nations unies sur les changements climatiques, tenue en
décembre 2007 à Bali, en Indonésie, qu’un accord mondial visant à remplacer
le Protocole de Kyoto doit être scellé lors de la conférence de Copenhague
en décembre 2009.
Le diplomate onusien a estimé que les pays riches et ceux en développement
ne pourraient pas prendre les mêmes engagements dans la lutte contre les
changements climatiques comme ce qui a été convenu à Bali : “Je ne crois pas
qu’il sera possible de parvenir à une approche similaire pour les pays
industrialisés, d’une part, et pour les grands pays en développement,
d’autre part”. C’est pour cette raison que M. De Boer a estimé que
l’engagement de grands pays en développement, notamment la Chine, l’Inde et
le Brésil, est essentiel pour la conclusion de l’accord de Copenhague, et ce
d’autant plus que, selon le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des
Nations unies sur les changements climatiques, l’échec de faire participer
de grands pays en développement était l’une des raisons pour lesquelles les
Etats-Unis n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto.
D’ailleurs, il s’est réjoui du progrès significatif” dans la position
récente des Etats-Unis qui font preuve de flexibilité et essaient de trouver
des moyens susceptibles d’engager l’Europe et les principaux pays en
développement, a-t-il indiqué en substance.
Cependant, nous devons nous poser la question sur l’utilité ou non
d’accorder de financement en matière d’environnement aux pays africains. Ne
me traitez pas de sadique, mais je considère que la défense de
l’environnement en Afrique est un luxe pour les Africains à l’heure actuelle
; leur priorité c’est d’abord manger et encore manger… Ensuite, compte tenu
de la corruption qui règne dans la plupart des pays d’Afrique, il y a de
forte chance que l’argent –s’il est liquide- se retrouve à Paris, Bruxelles
ou Londres où il servira à acheter un immeuble, un appartement ou une villa
laissant les populations dans le dénuement le plus total.
Alors messieurs les bailleurs de fonds, dites assez de ces détournements, et
pensez davantage maintenant aux peuples….
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