Il est considéré parmi les sept premiers grands noms de la peinture en
Tunisie. Après l’Ecole des Beaux Arts de Tunis en 1978, Lamine Sassi a
régulièrement exposé au rythme d’une fois tous les deux ans, mais pas une
seule exposition depuis 1999 du fait qu’il compose souvent et directement
avec quelques collectionneurs de Tunis. La fourchette des prix de Lamine va
de 800 dinars à 6.000 dinars. Bien qu’il vive exclusivement de la peinture,
il ne se soumet à aucune commande («Je ne suis pas un fonctionnaire de la
peinture»).
Mourad Zereî
Professeur de mathématiques, Mourad Zereî aurait plutôt aimé ne faire que de
la peinture. Très vite, le jour où il a compris qu’il ne pourrait vivre de
la peinture, il s’est résigné à enseigner pour nourrir sa famille ; la
peinture est restée sa passion et sa vocation qu’il ne peut abandonner. Il
lui est arrivé, sur une exposition de 30 toiles, de vendre…52 toiles en tout
(les commandes directes ayant allongé la liste de l’exposition). Mais il lui
est arrivé de ne rien vendre sur un même nombre de toiles exposées. La
meilleure de ses expositions lui a valu une marge bénéficiaire de 5 mille
dinars.
Ammar Belguith
Voici un phénomène de la peinture tunisienne. Il n’expose jamais, ni à titre
personnel ni en groupe. Depuis sa grotte à Dahmani dont il a fait sa propre
galerie et son propre musée permanent, il produit énormément (il travaille
tous les jours) et compose directement avec certains clients à lui qui
aiment son travail. Il estime que sa grotte naturelle est la galerie d’art
qui mérite le mieux son nom. Il compte deux à trois collectionneurs à qui il
propose ses travaux ou qui vont le voir dans son élément à Dahmani.
Béchir Dziri
Il expose depuis 1990 au rythme d’une expo par an pour 20 toiles à chaque
fois. Sa fourchette des prix va de 200 dinars à 1.000 dinars. Il ne vit pas
non plus de la peinture, mais compose depuis une année directement avec un
collectionneur qui lui achète tout.