Juste une question…

Par : Autres

Juste une question…

Une question que je me pose
chaque fois que je lis une étape de cette fameuse histoire entre le banquier
et sa cliente, pourquoi elle nous raconte pas son histoire avec l’épicier
par exemple. La réponse est claire et évidente est que cette cliente veut
critiquer son banquier et peut être tout le secteur rien que pour critiquer.

 

Pour le premier point qu’a
soulevé l’auteur de l’article et à titre d’information, la banque ne rejette
pas les chèques d’un montant inférieur à 20DT, il est aberrant de parler des
frais de rejet. et pour ce chèque de 100DT, peut être commercialement il est
déplorable de le rejeter mais juridiquement le banquier est en plein droit
de le faire juste il faut revoir les textes juridiques en vigueur.

 

Et peu importe le problème, faut
il accuser le banquier de manque de rigueur ou de professionnalisme et avec
la manière que la cliente a utilisé? N’est il pas mieux de chercher à
critiquer positivement et à chercher plutôt à corriger que frustrer le
banquier et enflammer une guerre inutile?

 

Et pour revenir au scandale de la
société générale, c’est normal de parler d’un petit voleur dans un pays qui
a un PIB 60 fois le notre et un budget 100 fois le notre et il est inutile
de faire ce type de comparaison, c’est très suffisant de chercher à tirer
les leçons.

 

Pour parler du secteur bancaire,
c’est vrai qu’il souffre de beaucoup d’insuffisances, et c’est vrai que la
modernisation est resté longtemps noir sur blanc et qu’on regrette
aujourd’hui le retard que nous accusons jour après jour, essentiellement par
rapport à nos confrères marocains, mais, la meilleure solution est de penser
efficacement à des banques solides et de les aider à surmonter les
difficultés, de les critiquer ok mais dans les règles sinon tout l’effort de
développement va tourner au fiasco.

 

De leurs parts, les banquiers
sont appelés, plus que jamais, à prouver plus de professionnalisme, de tact
et de rigueur dans leurs métiers, plus de transparence pour hisser la
qualité des prestations bancaires aux standards internationaux :
L’amélioration de la qualité des services bancaires est une condition sine
qua non de la survie des banques Il ne faut pas quand même ignorer les
reformes introduites depuis quelques années et le saut que connaissent
certaines banques en Tunisie pour ne pas dire toutes les banques de la place
en matière de diversifications des produits, de la qualité des services,
l’aménagement des points de vente.

 

Les orientations stratégiques
sont de plus en plus axées sur le client plus que sur le produit… Mais si
on va rester tout le temps à chercher des exemples, je pense que même au
Japon ou en Suisse on trouve le mécontentement de certains clients et l’abus
de pouvoir… Juste pour rappel, deux facteurs aujourd’hui vont obliger les
banques à adhérer au processus de modernisation: la BCT à travers ses textes
réglementaires et la concurrence qui devient de plus en plus acharnées, que
certains experts l’ont qualifié de la plus acharnée et la plus favorable au
développement

 

Un dernier conseil: aider le
banquier et le traiter en tant que partenaire, il peut l’être avec les
nouvelles générations, juste un peu de patience ; et se rappeler qu’on ne
confie pas nos salaires et nos revenus à un ennemi. Une relation
gagnant-gagnant facile à la forger entre le banquier et le client

 

HAJI WALID ATTIJARI BANK

 

 


Réaction à l’article :
Moi et mon banquier

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