Commerçant, M. Abderrazak Ben Lakhdhar est un passionné de la peinture qui a
longtemps jeté son dévolu sur le regretté Habib Bouâbana dont il garde
aujourd’hui quelque 370 toiles, et plutôt les meilleures. Il pense en faire
un jour un musée Bouâbana. Les œuvres de ce peintre sont devenues à ce point
sollicitées que M. Abderrazak s’est vu plus d’une fois invité, par personnes
interposées, à céder quelques unes à d’autres collectionneurs. Il estime
qu’aujourd’hui une œuvre Bouâbana peut valoir jusqu’à 40 mille dinars.
Il est aussi collectionneur de l’artiste Hamadi Ben Saâd.
Mekkaoui
Abdessalem
Touché depuis dix ans par le virus de la peinture, M. Mekkaoui Abdessalem,
commerçant, a lui aussi une petite collection de Bouâbana (une cinquantaine
de toiles). Il déclare que cette petite collection est en soi aujourd’hui
une petite fortune, même s’il en a vendu certaines toiles. Depuis la
disparition de Bouâbana, M. Mekkaoui s’est tourné vers Lamine Sassi dont il
a acheté une bonne centaine de toiles. Il garde également deux toiles de
Ammar Farhat.
Il faut dire qu’en 2004, à l’occasion du 40ème jour de Bouâbana, M. Mekkaoui
avait organisé une exposition à Tazarka à la mémoire du peintre.