[15/03/2008 11:05:33] PARIS (AFP) Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-François Roubaud, estime que l’organisation patronale Medef “va trop loin dans la médiatisation” de l’affaire des retraits suspects au sein de la fédération de la métallurgie. “Ce qui s’est passé est un épiphénomène spécifique à l’UIMM (la fédération patronale des entreprises de la métallurgie, ndlr). Le patronat ce n’est pas cela. Mais pour l’opinion publique, c’est +tous pareils+. Le Medef va trop loin dans la médiatisation de ce problème”, affirme M. Roubaud, dans un entretien au Parisien-Aujourd’hui-en-France paru samedi. Le conflit qui oppose actuellement la présidente du Medef, Laurence Parisot, à l’UIMM est “une bagarre” que M. Roubaud “souhaite voir s’arrêter”. “On se croirait dans une cour d’école”, estime-t-il. Le président de la CGPME suggère de “réexaminer la dizaine de mandats les plus importants” occupés par l’UIMM, à l’assurance-chômage, la caisse complémentaire des cadres (Agirc) la formation professionelle, l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), le 1% logement. Mais M. Roubaud “ne peut pas imaginer (que) le président de l’UIMM, Frédéric Saint-Geours, se mette à genoux pour rendre (…) 101 mandats”, comme l’exhorte Mme Parisot. Interrogé pour savoir si la CGPME a été une filiale de l’UIMM, qui est le principal adhérent de la CGPME en termes de cotisations, M. Roubaud répond que “cela a sans doute été le cas il y a un temps”. Mais “depuis au moins trois ans, la métallurgie n’a plus la possibilité de me dicter ma conduite”, assure-t-il. Mme Parisot, qui a réuni vendredi soir une vingtaine de grands patrons, a estimé que cette rencontre avait fait émerger une “unanimité sur des principes d’éthique, de transparence et de modernité”. |
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