Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) a organisé son petit
déjeuner mensuel, ce samedi 29 mars 2008, sur un thème on peut plus
d’actualité, à savoir «L’impact des ‘’grands projets’’ sur l’économie
tunisienne et l’entreprise du jeune dirigeant», avec la personne qu’il faut,
en la personne de M. Slim Tlatli qui préside la Commission nationale des
grands projets, directement rattachée à la présidence de la République.
Beaucoup de chefs d’entreprise, jeunes et moins jeunes, notamment dans le
bâtiment et les travaux publics ont répond présents… Et pour cause !
Après une brève présentation des projets et des investissements estimés, les
jeunes dirigeants ont donné la parole à l’invité du jour.
Au prime abord, M. Tlatli a bien fait de préciser qu’il s’agissait des
grands projets privés et non ceux qui seront réalisés par le gouvernement.
Ensuite, une question fondamentale : ‘’Qu’est-ce qu’on vise à travers la
réalisation de ces grands projets ?’’, s’est-il interroger. En
mathématicien, le discours de la méthode est primordial dans son
raisonnement. En effet, pour répondre à cette question, l’orateur a en
substance indiqué que son équipe est partie de deux axes de réflexion : la
première c’est qu’il s’agit d’une forte volonté politique, celle du chef de
l’Etat en personne qui a voulu faire de la Tunisie une capitale de la
Méditerranée, un grand portail dirait-on ; la seconde c’est quels sont les
acteurs visés pour la réalisation de ces projets.
A partir de là, il est clair que les investisseurs recherchés se devaient
d’avoir de l’argent –c’est évident-, mais surtout des idées, des concepts,
de l’ambition… Pour ce faire, il fallait que ces derniers aient un
interlocuteur, une interface unique. C’est donc ce qui justifie en gros la
mise en place de la Commission nationale des Grands projets.
Pour ce qui est des impacts attendus, le président de la République en fait
un souci quotidien, a souligné M. Tlatli ; il veut que ceux-ci soient le
plus positifs pour l’économie tunisienne en général, mais également sur les
entreprises, sur le social, le culturel…, en particulier. Car la réussite de
ces projets aura un effet d’entraînement des autres secteurs
socioéconomiques du pays en termes de qualité, de bien-être, de formation,
de qualité de vie du Tunisien…
Bien entendu, les débats ont notamment concerné des questions mais aussi des
inquiétudes sur la formation des ressources humaines, comment les
entreprises tunisiennes pourraient éventuellement être associées à la
réalisation de ces grands projets, les banques…
L’orateur a essayé d’apporter réponses. Par ailleurs, il a indiqué qu’il y
aura bientôt le démarrage d’une étude d’impact (culturel, économique et
social) de ces projets…
|