[01/04/2008 09:04:20] WASHINGTON (AFP) Le groupe informatique américain IBM a révélé lundi qu’il lui était provisoirement interdit de signer tout nouveau contrat avec le gouvernement américain, à la suite d’une enquête dirigée contre lui par l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Cette interdiction vaut “pour toutes les agences fédérales et toutes les divisions d’IBM”, a précisé le groupe dans un communiqué. L’EPA a pris cette décision dans le cadre d’une enquête diligentée pour une possible affaire de corruption lors d’un appel d’offres lancé par cette administration en mars 2006. Dans ce cadre, le ministère de la Justice a adressé des convocations à IBM et à certains de ses employés, pour leur demander de témoigner et de fournir des documents “sur les interactions entre les employés de l’EPA et certains employés d’IBM”, a précisé le groupe. IBM, qui affirme appliquer les “plus hauts critères en matière d’éthique”, indique avoir été notifié de la décision de l’EPA le 28 mars. Avant cette date, le groupe affirme qu’il n’était pas au courant d’une possible décision à son encontre de l’EPA ou du ministère de la Justice. Il a depuis lors engagé des discussions avec le ministère “pour obtenir des informations supplémentaires”. Le groupe assure coopérer avec la justice. IBM dispose de 30 jours pour constester la mesure de suspension, qui peut être prolongée pendant une période pouvant aller jusqu’à un an. IBM précise qu’il “va prendre toutes les initiatives appropriées pour contester cette suspension et en réduire la portée”. En dépit de l’importance de la clientèle publique d’IBM, les investisseurs ne s’émeuvaient pas trop de cette annonce, le titre limitant ses pertes à 0,99%, à 114 dollars, dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance officielle de Wall Street. |
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